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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd La Vérité):
"Ce récit judiciaire magistral est une éclatante réussite de Clouzot, bien servi par la performance dramatique étonnante de Brigitte Bardot." Avoir Alire "Le magnifique duo Brigitte Bardot/Sami Frey, un Paris mouvant entre salles de concerts, chambres de bonne, ruelles animées et bars enfumés : tout est réuni pour une oeuvre intense sur les vertiges de l'amour et ses désillusions." Pop and Films "Quand deux natures opposées fusionnent, la passion est forte et magnifique mais les problèmes nombreux. En tant que spectateur on se dit que les torts dans l'échec sont partagés. Mais au tribunal c'est une toute autre chose. L'avocat de la mère de Gilbert assure que le jeune homme avait été manipulé par Dominique, qu'elle ne l'a jamais aimé, que ce n'est qu'une garce manipulatrice, égoiste, narcissique." Pop and Films "Ce drame passionnel qui se joue entre un jeune chef d'orchestre et sa jeune amie volage éprise de liberté donne lieu à un procès où les corps institutionnels (avocats, juges, police, famille) sont férocement montrés par le cinéaste pour leur rigidité, leurs conventions ridicules, leur hypocrisie, leur propension à créer du sensationnel pour alimenter les journaux." L'Oeil sur l'Ecran - Elle "Les scènes de prétoires étant entrecoupées de flashbacks nous permettent de mieux mesurer le décalage entre la vision de la Justice et la réalité." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Au début des années 60, alors que la Nouvelle Vague était à son apogée, l'un des plus grands cinéastes français des années 40-50, Henri-George Clouzot, dessinait le portrait d'une société puritaine et dépassée." Blog Au Dessus du Cinéma "Quelque part, la jeune accusée incarne l'émancipation que vont connaître par la suite les années 60, dont le point culminant sera bien sûr 1968..." La cinémathèque de Phil Siné "En pleine explosion de la Nouvelle Vague, l'un des plus admirables réalisateurs français des années 1940 et 1950 s'offrait les services d'un sex-symbol, Brigitte Bardot, pour dresser une nouvelle fois le portrait à charge d'une société puritaine et hypocrite, dénuée de compassion pour les monstres qu'elle pouvait engendrer. Le résultat est d'une précision remarquable, d'une ironie impitoyable et permet à la plus célèbre poupée du cinéma français de se distinguer par une très belle composition dramatique." Critikat "Le style du film, c'est la « qualité française », que contestaient les jeunes loups de la Nouvelle Vague. Aucune chance laissée au hasard, des effets d'audiences avec répliques d'avocats qui font mouche à la seconde voulue." Telerama "Trop vite classé dans la catégorie "qualité France" d'un vieux cinéma mourrant, La Vérité alterne pourtant les scènes de tribunal, filmées "classiquement" en intérieur et en studio, avec des flash-back décrivant la vie dissolue de Dominique Marceau, qui eux sont tournés en décors naturels (principalement dans le Quartier Latin à Paris) et même en extérieur ! Le réalisateur confond ainsi un cinéma "à l'ancienne" avec une nouvelle façon de filmer, qui sera finalement celle de la "nouvelle vague" tout juste naissante... Il se montre alors comme un cinéaste ouvert, capable d'entrer dans la modernité, contrairement à tout ce qu'on a pu dire de lui à l'époque, en le considérant notamment comme appartenant à un cinéma du passé ! " La cinémathèque de Phil Siné |
Synopsis usuel:
Dominique Marceau est jugée pour le meurtre de son amant Gilbert Tellier. Au cours des audiences se dessine petit à petit le véritable visage de l'accusée... Dominique a séduit Gilbert, le jeune fiancé de sa sœur Annie. Mais si pour Dominique, fille volage et de mœurs légères, c'est une passade sans importance, c'est pour Gilbert la révélation d'une passion dévorante, et pour Annie un drame déchirant. Gilbert rompt avec Annie pour vivre avec Dominique. Cette dernière, cependant, le trompe sans malice et Gilbert, déçu, retourne auprès d'Annie. Dans un accès de colère et de découragement. Dominique tue Gilbert d'un coup de revolver. Dans le Palais de Justice, les avocats s'affrontent au cours de leurs plaidoiries. Pour l'avocat général, Dominique est un monstre de perversité sans morale, sans sentiment, qui a tué par égoïsme, refusant qu'un amant de passage la délaisse. Pour l'avocat de la défense, elle est une victime sensible et délicate, plongée dans un monde de cruauté et de corruption, et dont les nerfs ont cédé. |
La Vérité est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 2 novembre 1960 Box office France: 5 692 390 entrées cinéma |
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