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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray La Prisonnière):
"Une passion sexuelle sadomasochiste est mise en scène avec un art consommé de l'expérimentation graphique. Magistral." Les Inrocks "Du film transpire tout d'abord le goût du bizarre, du transgressif, du trouble moral. (...) il y a la fascination de l'interdit, qui attire et fascine, brûlant et animé à travers un jeu sado-masochiste entre l'esclave et son maître. Cette histoire d'amour interdit cache aussi un jeu de massacre envers la superficialité de la culture et de l'art contemporain. Entre les vernissages hypocrites et les interviews-promotions artificielles, ce microcosme parisien exécrable est assassiné par le film." 1 kult "Le pessimisme de Clouzot, qui cache un regard lucide et désespéré sur le monde qui l'entoure, n'a non seulement rien perdu de son acidité mais il s'en retrouve même boosté par le milieu social décrit." Cinétrange "Si l'oeuvre de Clouzot est généralement considérée comme sombre, lui-même déclarant s'intéresser au Mal, dans son dernier film, l'auteur semble puiser au coeur de cette noirceur pour en extraire un romantisme étincelant." Les déjantés du Ciné "Un premier tiers magnifiquement cinétique (alors qu'il se dit que clouzot haïssait ce genre) [ La cinétique est un courant artistique dont fait partie par exemple Vasarely ], un deuxième tiers joliment tordu, puis un trou d'air chabada avant une fin psychédelique - La Prisonnière est in fine bien plus qu'une curiosité..." Mooviz "Après avoir vu les images retrouvées de L'Enfer [ film inachevé de Clouzot ] l'autre jour, je suis allée visionner le DVD de La Prisonnière, le dernier film de Clouzot. La fin du film reprenant les essais de L'Enfer en partie m'a scotchée, c'est assez fascinant comme le réalisateur n'avait en fait pas renoncé à son projet qu'il utilise comme une sorte de bouquet final (...). A sa sortie, le film a été hué, Clouzot semblait avoir surfé sur l'air du temps, cassé son cinéma trop parfait au profit d'élucubrations psychédéliques en vogue, alors qu'il était précurseur, les images de L'Enfer tournées en 1964 le prouvent. Quant au sujet, ses thèmes de prédilection demeurent, l'amour et la mort, les rapports de force amoureux tournant à la folie." Ciné Maniac "Le côté kitsch et gentiment psychédélique aujourd'hui révélé par le temps passé (quatre décennies, quand même), gomme automatiquement la portée obsessionnelle (...), au profit d'une leçon d'art et d'histoire du cinéma. Clouzot réunit les deux courants, et profite des oeuvres de Vasarely, Stein, Soto, Boto, et autre Claisse pour signer une mise en scène, en adéquation avec ces artistes. Visuellement ça en jette encore pas mal." L'Heure de la Sortie |
Synopsis usuel:
Stanislas Hassler, directeur d’une galerie d’art moderne, est un pervers qui se plaît à avilir les femmes et à les photographier nues, dans des poses humiliantes. Josée, la femme de Gilbert, l’un des artistes révélée par cette galerie, découvre un jour le secret de Stan. D’abord intriguée, elle assiste à une séance de pose, puis se sent irrésistiblement attirée par la fascinante personnalité de l’esthète et devient son modèle à son tour… |
Sortie ciné : 20 novembre 1968 Box office France: 1 333 225 entrées cinéma |
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