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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd L'Enterrement du soleil):
"Véritable chant funèbre d'une jeunesse sans repère, L'Enterrement du Soleil est une critique sociale à la fois sur l'économie souterraine et le milieu du gangstérisme (...) sous fond d'amitié brisée." Cinemasie - Xavier Chanoine "Des trois premiers films d'Oshima, L'Enterrement du Soleil est le plus révolté, le plus sombre, où la violence dévastatrice de la misère extrême broie tout et tout le monde, tuant d'abord les plus faibles quand ils ne se donnent pas la mort eux-mêmes (...)" Cinémaniac "Nagisa Oshima déploie toute sa rage et sa colère (...). Le cinéaste se serait immergé avec toute son équipe le temps du tournage pour s'imprégner de l'atmosphère. Il y a un petit quelque chose de Rossellini dans cette façon de décrire ces vies marginales, d'ouvriers sans travails vivant dans des baraques en bois et de tôle. Il y dépeint les gangs, les proxénètes, les prostitués, les petites arnaques..." Made in Asie "Histoire cruelle d'une société sans repères, Nagisa Oshima fait de ce Japon d'après-guerre l'incarnation de la terre du désenchantement, un endroit morbide où les individus survivent en silence. La musique du film, une mélancolique balade, n'est pas sans rappeler ses atmosphères sinistres où l'illusion part en poussière, laissant les personnages livrés à eux-mêmes, face au néant d'une situation dramatique prête à exploser." Ciné-Passion "Au final encore plus noir que Contes Cruels de la Jeunesse, le film n'est néanmoins pas aussi abouti que ce dernier. Le propos est parfois lourdement asséné, le montage dilate parfois trop certains plans et surtout les personnages secondaires ne sont pas assez développés pour avoir un minimum d'intérêt : on tombe parfois dans le pur festival de « gueules ». Ce qui n'empêche pas le film d'être un beau reflet de la créativité d'Oshima comme de la Nouvelle Vague de l'époque." Cinemasie - Ordell Robbie "Dans les années 1960, Nagisa Ôshima réussit un putsch sur le cinéma japonais au nez de son studio, la Shochiku qui lui a elle-même donné les moyens techniques et financiers de ce reversement. Le cinéma japonais ne s'en remettra pas : Ogawa, Imamura, Suzuki, Yoshida et Shinoda ont déjà débuté eux aussi leur travail de sape au sein de leur « major » respective. Si Ôshima n'est pas le chef de file d'une prétendue Nouvelle Vague japonaise - et pour cause, ces jeunes réalisateurs ne se connaissaient pas vraiment - il en est peut-être le plus jusqu'au-boutiste, le plus capiteux et le plus violent." Critikat "Oshima fut l'un des chefs de file de la Nouvelle Vague japonaise. (...) Il traite de sujets forts et examine avec dureté la société japonaise dans des films à la grande beauté formelle. Il fait scandale en 1976 avec L'Empire des Sens dans lequel un fait divers devient une cérémonie érotique particulièrement perturbante." Critikat "Oshima a inventé un cinéma d'auteur, radical et politisé." 20 minutes "Les films d'Oshima ont été remarqués en Occident grâce aux festivals et à la critique et ont enflammé les esprits par leur caractère subversif et par la radicalité de leur mise en scène. Mais c'est grâce à L'Empire des Sens qu'Oshima va connaître en 1976 la célébrité et le succès hors de son pays. Ce coup d'éclat, il le doit à un producteur français, Anatole Dauman, qui lui donne carte blanche pour réaliser un film érotique. (...) Oshima décide de braver la censure et surtout les tabous de la civilisation japonaise en tournant pour la première fois au Japon un film avec des actes sexuels non simulés (...). Ce fut un énorme scandale au Japon - Oshima sera poursuivi pour obscénité et finalement acquitté après un procès de trois ans." Olivier Père |
Synopsis usuel:
Aux portes d'Osaka, ville industrielle, dans un bidonville ou sévissent misère et violence, une jeune femme s'occupe de postes médicaux clandestins ou chômeurs et miséreux vendent leur sang pour survivre. Hanako va être le témoin de crimes et du désespoir qui règnent jusqu'au drame final. |
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