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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Inherent Vice):
"Ce cocktail sexe, drogue et conspirations à la sauce Paul Thomas Anderson est un régal exaltant. (...) Dans les ramifications labyrinthiques de ce polar sous acide, les spectateurs perdront probablement rapidement le fil de l'intrigue, et c'est bien ça la magie enivrante de ce métrage, une plongée délirante dans les théories complotistes d'un détective camé." Abus de Ciné "Paul Thomas Anderson brouille les pistes avec son dernier opus : un requiem sous acide (...). Il réussit là un vrai tour de force : à tous ceux qui s'attendaient à un bon polar hype et bien ficelé, le réalisateur signe une longue ballade burlesque et nostalgique." PopCorn Magazine "Pendant 2h30, les séquences s'enchaînent au rythme d'une enquête qui n'aboutit jamais réellement. La trame usuelle du polar est ici mise à mal par un jeu de fausses pistes si abracadabrantes qu'il en perd le spectateur. L'absurdité et le degré de complexité, créés par l'amoncellement des preuves et les rôles de chacun dans cette affaire, provoquent ainsi un effet comique qui fonctionne à merveille." Ciné Chronicle.com "Selon plusieurs critiques, le film peut être vu comme un pastiche des films noir de l'âge d'or Hollywodien (voir Le Grand Sommeil)." Guide Rapide "Entre deux pétards et une tournée de « tequila zombie », Doc va être confronté à des bikers néonazis, au saxophoniste d'un groupe de surf rock, à un cartel de la drogue vietnamien... Pour raconter cette histoire qu'on croirait écrite sous LSD, le cinéaste a l'intelligence de faire sobre. Pas - ou peu - de plans-séquences virtuoses dont il faisait étalage à l'époque de Boogie Nights, mais beaucoup de longs plans fixes au plus près de ses acteurs, avec tension érotique à la clé." Telerama - Samuel Douhaire "Ce film raconte surtout une époque, un rêve qui se meurt, celui qui a vu les idéaux hippies disparaître à l'aube des années 70, tués par une Amérique qui envoie ses fils mourir dans le bourbier vietnamien." Abus de Ciné "Développant une confusion narrative assez repoussante, au premier abord, puis intrigante, et en fin de compte presque jouissive, libératrice, le film oscille entre décrépitude hippie et authentique bouffonnerie mais n'arrive tout de même pas à nous convaincre totalement." Critikat "Le propre des cinéastes surdoués est que chacun de ses nouveaux films est attendu comme un potentiel chef d'oeuvre qui alimentera une filmographie jugée incontournable. Le revers de la médaille est qu'il ne lui sera pardonné aucune faiblesse et que toute anomalie perçue comme telle rendra banal le moindre film qui n'irait pas dans le sens espéré." Ciné Séries Mag "Inlassablement verbeux, le dernier Paul Thomas Anderson s'égare dans un dispositif cinématographique un peu lourd." Avoir Alire "Inherent Vice prend le genre de haut. (...) Paul Thomas Anderson, plonge dans une boue de mots histoire de faire le malin, sous prétexte, sans doute, que le genre (polar, western...) n'est pas assez bien à ses yeux d'auteeeûûûr." L'Express "Cette adaptation d'un roman de Thomas Pynchon sombre dans un hermétisme clinquant et vaniteux. Parfois, la virtuosité roublarde et appuyée de Paul Thomas Anderson fonctionne et on garde un plutôt bon souvenir de Boogie Nights ou de Punch-Drunk Love. Mais le plus souvent, elle plombe, et on se souvient de There Will Be Blood ou de The Master comme de faux chefs-d'oeuvre, des monuments d'ennui visant avec une frime visible le statut de masterpiece." Les Inrocks "Thomas Pynchon, écrivain secret et culte, s'est taillé une solide réputation grâce à des fictions inventives et complexes. Sauf que le film n'est pas complexe, mais incompréhensible. Au bout d'une demi-heure, on est largués, sans désir de raccrocher, tant le vaniteux cinéaste prend un malin plaisir à nous enfumer." Telerama - Jacques Morice |
Synopsis usuel:
L’ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu’elle est tombée amoureuse d’un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l’épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n’est pas si simple… C’est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme « trip » ou « démentiel », « amour » est l’un de ces mots galvaudés à force d’être utilisés - sauf que celui-là n’attire que les ennuis. |
Sortie ciné : 4 mars 2015 Box office France: 135 669 entrées cinéma |
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