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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Le Journal d'une femme de chambre):
"Bunuel épure son style pour se mettre au ras du quotidien et jubile de prendre au piège la petite bourgeoisie provinciale." Ciné Club de Caen "Buñuel jubile a décrire cette galerie de monstres en cages, prisonniers de leur protocole bourgeois, en prise avec leurs pulsions, le cul entre nature et culture - comme toujours chez le cinéaste, avec un humour dévastateur. Il brocarde un vieux fond ranci de l'esprit français, réactionnaire, reclus dans ses propriétés, nourri jusqu'à la gueule d'armée, de patriotisme et de religion." Critikat "Ce film qui est le comble du Buñuel et qui (...) est sans doute son chef-d'oeuvre, a déçu certains buñueliens fervents. Cela tient, sans doute, à (...) une discrétion, une espèce de douceur classique de la mise en scène et du montage, beaucoup plus huilés et coulants que dans les autres films du même auteur. L'excellent dialogue de Jean-Claude Carrière qui a su, avec intelligence, tantôt faire plat sans faire creux, tantôt faire percutant, contribue beaucoup à l'étrange impression de feutré que donne ce film furibond." Cinémathèque Française - L'Express, Claude Tarare, 12/03/1964 "Buñuel est le chef d'orchestre, chaque acteur joue sa partition, sans effet. La médiocrité de chacun, le plaisir d'exploiter l'autre, l'infamie à laquelle la structure sociale donne libre cours, n'en sont que mieux rendus." Le Huffington Post "Le film glisse progressivement sans que le spectateur ne s'en rende compte vers ce que le critique Alain Bergala appelle "l'émotion du surgissement". Surgissement de l'incroyable, de l'absurde ou encore de l'irréel de certaines situations qu'il convient de ne pas dévoiler pour ne pas nuire au plaisir du spectateur. Certains le font en parlant de surréalisme, notion à la fois juste et trop réductrice : juste car le film frappe directement dans l'inconscient." Dvd Classik "Fidélité au surréalisme qui se retrouve aussi dans des détails fétichistes et un bestiaire onirique - papillon tué à coup de carabine, escargots rampant sur les jambes ensanglantées d'un cadavre de fillette..." Olivier Père "Sur le plan cinématographique, Luis Buñuel demeure un des maîtres mondiaux de cet art, car il a su faire du Journal d'une Femme de Chambre un film satirique, dur et implacable et parfois odieux. Luis Buñuel, comme beaucoup d'Espagnols, a la passion de l'horrible et ne craint pas de heurter son public." Cinémathèque Française - L'Aurore, Claude Garson, 05/03/1964 "Le buñuelien Journal d'une Femme de Chambre, même si ses qualités de forme (...) sont indéniables, se solde, quand au fond, par un pénible déballage d'obsessions et de rancoeurs aussi vaines que déplaisantes." Cinémathèque Française - La Croix, Jean Rochereau, 14/03/1964 "Le Journal d'une Femme de Chambre est le film le plus noir et le plus désespéré de Buñuel, toutes périodes confondues. (...) le film propose une galerie de personnages hideux, ridicules ou pathétiques dont les vices et les idées font froid dans le dos et se déroule dans une atmosphère irrespirable. Le Journal d'une Femme de Chambre est un catalogue effrayant de l'hypocrisie, la mesquinerie, la frustration et la bassesse humaine, véritable marécage mental et moral." Olivier Père |
Synopsis usuel:
Engagée comme femme de chambre chez les Monteil, Célestine observe les petits travers de chacun : la fringale sexuelle de Monsieur, le refoulement aigri de Madame, le fétichisme raffiné du beaupère. Lorsqu'une petite fille, Claire, est violée et assassinée, Célestine soupçonne Joseph, l'intendant, et tente de le faire arrêter. |
Le Journal d'une femme de chambre est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 4 mars 1964 Box office France: 1 389 101 entrées cinéma |
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