Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Nosferatu Fantôme de la Nuit):
"Anti commerciale au possible, la relecture du roman de Bram Stoker par Herzog a été un franc succès en 1979 avec pas moins de 933.000 entrées en France (...). Pas mal pour une oeuvre austère, faite d'errance et de solitude sur un ton dépressif et malade."
Avoir Alire
"Si Herzog se glisse entièrement dans le film-modèle de Murnau, il parvient à se réapproprier le mythe du vampire, à en proposer une recréation très personnelle. Il ne s'intéresse pas au folklore et se détache complètement de ce courant cinématographique qu'a entraîné le roman de Bram Stoker pour d'une part poursuivre son travail sur la friction entre rêve et réel, et d'autre part pour mettre en scène un nouvel avatar de l'être souffrant qui est au coeur de son cinéma et dont il offre ici une version limite."
Dvd Classik
"Le mythe du vampire s'inscrit donc comme un élément allant de
soi dans l'oeuvre de Herzog. Il cristallise non seulement, à son niveau le plus extrême, la figure de l'être marginal souffrant si chère à son cinéma, mais
constitue aussi une métaphore essentielle de la création artistique elle-même : "J'ai l'impression que j'appartiens au monde de la nuit et que mes
films naissent de l'obscurité". Allégorie complexe, autant lyrique, tragique, qu'ironique, ce pèlerinage à travers l'horreur et la beauté renvoie
directement à cette fascination pour le Sublime et l'Extatique qui transparaît dans la plupart de ses films. Le réalisateur ne s'est pas contenté
avec ce chef-d'oeuvre, d'exorciser les démons de son pays en défendant les splendeurs de sa culture en crise. Il y expose l'essence de sa propre
esthétique, à un point tout aussi sommital qu'abyssal. Dans cette perspective, Nosferatu - Fantôme de la Nuit boucle la boucle du romantisme
européen. Aucun sens originel n'est découvert. Mais le champ nécessairement dangereux de l'inconnu et de la ressource créatrice demeurent
ouvert."
Cinéma Fantastique - Fred Bau
"Werner Herzog a parfaitement su tenir à distance le folklore du genre : ail, crucifix, hosties prophylactiques et autres grigris ne sont ici qu'accessoires. L'essentiel, ce sont les visages, qui redeviennent de véritables icônes, sacralisés comme au temps du cinéma muet. Celui de Nosferatu est le plus étrange, tirant son pouvoir d'effroi de la laideur de son interprète, Klaus Kinski, qui savait se défigurer. Isabelle Adjani, elle, interprète la beauté absolue, presque irréelle, capable de damner un vampire. Pâle et fantomatique, ou lumineuse comme une apparition, elle porte toute la dimension picturale et impressionniste du film."
Telerama - Frédéric Strauss
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Synopsis usuel:
A Wismar, les habitants meurent par centaines d’un mal présumé être la peste. Cette hécatombe est, en fait, l’oeuvre du vampire Dracula qui vient de s’établir dans une maison abandonnée de la ville. Personne ne peut enrayer l’épidémie, mais Lucy est prête à tout sacrifier pour venir à bout du monstre, au lever du jour…
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