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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod Crosswind - La croisée des vents):
"En plus du récit épistolaire en voix off, le réalisateur a recours à des images figées, sortes de tableaux photographiques à l'intérieur desquels la caméra se faufile, seul élément mobile au milieu de personnages immobiles. Il revient au spectateur d'imaginer lui-même le mouvement, les sons. Ajoutons que le noir et blanc est superbe et les cadrages très travaillés." Les Inrocks "Pour réaliser ce film muet que seuls traversent les mots d'Erna en voix-off, le jeune cinéaste a développé un choix de mise en scène original et très peu employé au cinéma. (...) c'est un brillant et bouleversant exercice de style." Abus de Ciné "Crosswind est une expérience esthétique inestimable, dans l'esprit des grands maîtres du cinéma soviétique. Époustouflant de beauté." Avoir Alire "Crosswind nous convie à une expérience cinématographique inédite où chaque séquence est tournée dans l'immobilité totale des acteurs. Certaines scènes ont demandé six mois de travail pour huit minutes à l'écran ! Pas question pour le cinéaste de recourir aux effets spéciaux, encore moins à la 3 D. Et c'est pourtant saisissant. Seule le mouvement de la caméra et l'habillage sonore (le travail sur le son est exceptionnel) animent le film en lui insufflant un relief époustouflant." Paris Match - Alain Spira "Les victimes, immobilisées, semblent littéralement figées dans le temps. Sidérées. Prisonnières de ce viol psychique si souvent évoqué par les rescapés de tous les camps. Contempler ces fresques humaines, en relief et en profondeur, c'est entrer, de manière presque fantastique, dans une photographie d'époque. Et réfléchir à notre propre rapport aux archives, aux témoignages." Telerama - Cécile Mury "Le réalisateur va créer une succession de magnifiques longs plans-séquences d'une caméra qui voyage à l'intérieur d'incroyables tableaux vivants, treize exactement, relatant leur séjour, ainsi que de centaines de déportés, dans les wagons puis les camps à ciel ouvert qui étaient leur résidence pendant plus d'une quinzaine d'années. Chaque scène immobile raconte une douleur, une souffrance : la faim, la maladie, la solitude, la fatigue, la mort." Ciné Séries Mag "On redoute à chaque instant que le film épuise son filon formel ou commette, au nom de celui-ci, un faux pas, une insistance démonstrative de trop. Il n'en est jamais rien. De cette horreur absolue naît une beauté qui tient à la fois de la peinture, du théâtre, de la musique, de la photo et du cinéma." Ciné Xavier "La qualité picturale de Crosswind impressionne régulièrement, même si, seule vraie limite du film, le procédé répétitif prive quelque peu le récit de relief. Helde se rattrape par sa poésie et sa sensibilité." Film de Culte |
Synopsis usuel:
Le 14 juin 1941, les familles estoniennes sont chassées de leurs foyers, sur ordre de Staline. Erna, une jeune mère de famille, est envoyée en Sibérie avec sa petite fille, loin de son mari. Durant 15 ans, elle lui écrira pour lui raconter la peur, la faim, la solitude, sans jamais perdre l'espoir de le retrouver. "Crosswind" met en scène ses lettres d'une façon inédite. |
Crosswind - La croisée des vents est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 11 mars 2015 Box office France: 56 042 entrées cinéma |
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