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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd La Fièvre dans le sang):
"Cette critique acerbe de l'Amérique puritaine est également une splendide histoire d'amour contrariée, portée par le jeu incandescent du couple Natalie Wood / Warren Beatty. Un pur chef d'oeuvre, tout simplement." Avoir Alire "Le couple formé par Natalie Wood et Warren Beatty est d'une beauté sidérante, et Kazan démontre une nouvelle fois ses qualités exceptionnelles de directeurs d'acteurs." Olivier Père "Personnages en crise, explosions de violence venant ébranler le cadre quasi carcéral de la famille américaine : on retrouve les motifs qu'Elia Kazan avait développés dans A l'est d'Eden, d'après Steinbeck. Mais ce n'est plus seulement la figure du père qui est ici en accusation. Kazan règle leur compte à toutes les valeurs d'une société américaine à la fois puritaine et hypocrite. Tandis que certains « appétits », comme la soif de pouvoir, l'appât du gain, le plaisir de la bonne chère, sont licites, le désir sexuel est frappé d'un tabou infamant." Telerama "Délicat et cruel, La Fièvre dans le Sang est l'un des plus beaux films d'Elia Kazan." Les Inrocks - Axelle Ropert "Produit et réalisé en 1961, La Fièvre dans le Sang est probablement le film le plus accompli d'Elia Kazan. Intense et mélancolique, cette oeuvre au Technicolor flamboyant marque la consécration d'une jeune actrice trop vite disparue : Natalie Wood. Histoire d'un amour passionné mais non consommé, La Fièvre dans le Sang est aussi le témoignage d'une époque – la frénésie pré-crise boursière d'octobre 1929 – où les valeurs matérielles prenaient le pas sur l'épanouissement personnel." Critikat "Si à de nombreux égards et lors d'une vision superficielle La Fièvre dans le Sang peut paraître caricatural et répondre à tous les standards du film sentimental hollywoodien (un amour adolescent, l'opposition parentale, et le caractère parfois caricatural des personnages et notamment des parents, ou encore le caractère caricatural du personnage de Ginny, la soeur délurée et aguicheuse...) c'est aussi pour mieux s'en affranchir. Au-delà de ces clichés émane en effet de ce film une fièvre incandescente qui reflète magistralement celle qui enflamme les deux jeunes gens, en proie à leurs désirs qu'une mise en scène lyrique met en exergue. Le désir jusqu'à la folie, la névrose. La Fièvre dans le Sang est d'ailleurs d'une grande modernité par son évocation de Freud et de la psychanalyse." In The Mood For Cinéma "Sublime mélodrame, La Fièvre dans le Sang s'écarte pourtant de toutes les conventions du genre, méprise les clichés pour offrir une vision politique et psychanalytique en tous points pertinente de son sujet." Olivier Père "De longues scènes, prolongées au-delà de ce que leur strict contenu dramatique exige, découpées et montées pour que l'acteur et le corps de l'acteur soient rois, montrent des personnages malades, frustrés, névrosés dont l'angoisse naît lentement, monte, explose ou bien n'explose pas et, dans ce cas, les détruit encore plus irrémédiablement. Ce style de direction d'acteurs porte en lui-même sa philosophie et son point de vue sur le monde. Il n'est apte qu'à décrire des univers en décomposition qu'un bouleversement de valeurs va bientôt balayer. Il chante avec une intensité parfois poignante une décadence qui n'a même pas eu sa grandeur. Transplanté ailleurs, il devient vite odieux et n'est qu'une complaisance insoutenable. Ici, il est parfaitement adapté au sujet "historique" traité par le script de William Inge : à savoir les ravages du puritanisme dans l'âme de l'Amérique des années 30 vus à travers toutes les couches, riches et pauvres, de la société ; ses rapports avec la maladie mentale et donc avec la psychanalyse; les tragédies individuelles qu'il engendre et l'espèce de bonheur déchirant (qui n'est pas le bonheur) auquel parviendront avec le temps les survivants. A cet égard la dernière scène du film - retrouvailles entre Deanie et Bud est l'une des plus belles de l'oeuvre de Kazan." Ciné CLub de Caen "Ce film de Kazan couvre de nombreux thèmes : l'amour fou, les rapports parents/enfants, la lourdeur sociale, l'attrait vers l'argent, et tous ces thèmes se mêlent harmonieusement dans un film puissant, fort (...). Merveilleuse interprétation du jeune Warren Beatty et surtout de Natalie Wood, assez bouleversante." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "La Fièvre dans le Sang est un grand film. Les deux acteurs principaux sont géniaux : Natalie Wood est encore meilleure que dans La Fureur de Vivre et Warren Beatty, torturé, n'a rien à envier à la virilité que gagnait Brando sous l'oeil du même réalisateur dans Un Tramway nommé Désir." MadMoiZelle "Le chef-d'oeuvre de Kazan marque les débuts extraordinaires de Beatty à l'écran, dont c'est le tout premier rôle en vedette aux côtés de Natalie Wood, jeune actrice bien plus expérimentée que lui qui avait déjà travaillé dès l'enfance avec de très grands réalisateurs américains. Lors d'un discours écrit en 1980 Kazan affirmera : « l'acteur le plus intelligent après Marlon Brando avec qui j'ai travaillé - et cela peut surprendre - est Warren Beatty. C'est plus une personnalité qu'un acteur, et il n'a pas le stupéfiant talent qu'avait Brando de se transformer. Il vient en fait d'une tradition plus ancienne : il est lui-même, au premier degré, et il ne surprend jamais. Mais c'est un homme courageux, ou plutôt intrépide." Olivier Père |
Synopsis usuel:
En 1929, au Kansas. Deux étudiants, Deanie et Bud, s'aiment. Mais ils sont de classes sociales différentes et leurs parents refusent le mariage. |
Sortie ciné : 23 mars 1962 Box office France: 521 488 entrées cinéma |
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