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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd La Proie de l'auto-stop):
"La Proie de l'auto-stop constitue un des nombreux supposés décalques de La Dernière Maison sur la Gauche, sorti à la fin des seventies, un parallèle d'autant plus évident que le métrage, sorti aux USA sous le titre « Last House on the left – hitch hike » comprend David Hess. Pourtant, La Proie de l'auto-stop (...) ne s'inscrit que partiellement dans le sous-genre du « rape and revenge » et s'apparente davantage à un thriller policier particulièrement tendu et brutal." Cinéma Fantastique "La Proie de l'auto-stop se caractérise tout d'abord par son aspect hybride, croisement de plusieurs sous-genres du cinéma américain tels que le « road-movie », « le survival » et le « rape and revenge ». (...) Reprenant à son compte tous les clichés des sous-genres précités (les espaces sauvages et hostiles, le fantasme de viol, l'instinct de mort et de survie...), Pasquale Festa-Campanile les nourrit d'un sous-texte plus « européen » où les rapports de force entre les trois protagonistes s'ouvrent sur une réflexion sur la « guerre des sexes ». Le huis clos forcé dans la voiture n'est plus un simple espace de tension (comment va réagir le tueur armé avec ses deux otages ? ) mais un lieu où les caractères vont se révéler de façon inattendue. En effet, les deux hommes en arrivent presque à sympathiser dans une espèce de fraternité machiste où la femme n'est qu'un objet ou une « pute » et où la relation homme/femme est nécessairement basée sur un rapport de domination." Sueurs Froides "Pessimiste, dépressif, violent et nihiliste en dépit d'un humour d'une rare noirceur et d'un cynisme absolu, La Proie de l'auto-stop n'est sans doute pas le chef d'oeuvre oublié vanté par certain mais constitue, sans nul doute, un des meilleurs thrillers italiens des seventies." Cinéma Fantastique "Film à petit budget, sensé se passer aux Etats-Unis, on voit assez facilement que les routes et les décors n'ont rien à voir avec l'Amérique. Si l'action est pourtant située dans ce pays c'est parce qu'il attire le spectateur par sa violence et ses moeurs débridés. Il vise d'abord un public populaire qui ne s'embarrasse pas de finasseries. Mais malgré cela il réussit à passer quelques idées intéressantes un peu en fraude." Alexandre Clement "Alors que le film semble emprunter la voie toute tracée du thriller routier, au risque de franchement nous ennuyer durant plus d'une heure, les dernières scènes permettent de réviser notre jugement en évitant la plupart des pièges tendus par le genre. (...) le cinéaste ose orienter son oeuvre vers une critique acerbe de l'individualisme contemporain. Dès lors, son message nous séduit davantage. Etait-il pour autant nécessaire d'avoir recours à un jeu totalement outré des comédiens, à des dialogues lourds et pesamment évocateurs, à une mise en scène aussi racoleuse que faiblarde ? Condamnant son film aux limbes du cinéma bis, Festa Campanile a sabordé toutes les séquences clés en les tournant n'importe comment. David Hess, loin de sa glaçante composition du criminel de La dernière maison sur la gauche, est tout bonnement horripilant, tandis que Corinne Cléry, fort jolie au demeurant, n'est certainement pas une bonne actrice. Si l'on ajoute à cela une évidente faiblesse d'écriture, autant dire que La Proie de l'auto-stop est à réserver à un public de bisseux peu regardant." Avoir Alire |
Synopsis usuel:
Eve et Walter partent sur les routes de Californie en espérant redorer leur couple au bord de l’effondrement. Après avoir passé une nuit dans un camp de hippies, ils prennent Adam, un autostoppeur. Ce dernier les retient vite en otage et une relation tendue s’engage entre eux. Usant de sa force et de sa cruauté, il va s’amuser avec eux jusqu’à la limite du sadisme. Sans compter que ses deux complices sont sur le point de les rejoindre. |
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