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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Un jour avec, un jour sans):
"Une brève rencontre entre un cinéaste et une jeune peintre est racontée deux fois, avec de subtiles variations. L'art sophistiqué de conteur de Hong Sang-soo est à son sommet." Les Inrocks "Consolidé par un duo d'acteurs éblouissant, ce pas de deux, mené sur la pointe des coeurs, est malicieusement dédoublé par le réalisateur coréen. Le film se divise en deux parties, la seconde étant la répétition de la première avec des variations. Drôle et mélancolique, le film passe de la délicatesse à l'ivresse, de la retenue à l'excès (...)." Paris Match "La morale de la double histoire est limpide, mais le mystère n'en est pas moins grand : comment, en suivant deux fois le même chemin, a-t-on pris une autre direction ? Ici et là, un aveu ou un silence en plus ou en moins ont changé la donne, sans crier gare." Telerama - Frédéric Strauss "L'exercice de style est annoncé par le titre. Nous verrons le film deux fois, une fois avec, une fois sans. Dans l'un, davantage de malaise, de rires nerveux, de tension. Dans l'autre, davantage d'honnêteté, de rapprochement, d'émotions. La différence n'est toutefois pas aussi flagrante (...). C'est dans les subtiles variantes entre les deux versions que se dessinent la complexité et la subtilité d'une rencontre amoureuse (...)" Abus de Ciné - Rémi Geoffroy "Ce film subtil et ludique, Léopard d'or au dernier festival de Locarno, a aussi le pouvoir de nous émouvoir." Telerama - Frédéric Strauss "Un Jour avec, un Jour sans est porté par un lyrisme délicieux." Avoir Alire "Au-delà du plaisir de jouer avec les artifices cinématographiques en re-filmant les mêmes scènes, Hong Sang-soo invite à porter un regard encore plus précis sur les personnages. C'était déjà en soi le principe des fameux plans-séquences, où Sang-soo tenait son plan dans la durée, afin d'exalter le moindre écart, qu'il soit de tonalité, d'attitude, de température ou bien encore de coloration... Et c'est évidemment dans ces instants-là qu'il démontre toute sa faculté à saisir le réel, c'est-à-dire sa perception de la nature humaine. Des instants uniques qui révèlent la puissance universelle de son art – les coréens n'ont jamais été aussi proches de nous que dans son cinéma – et surtout une puissance émotionnelle qui, par l'économie de moyen (un plan et un dialogue), renvoie à des cinéastes absolument essentiels, tels qu'Ozu, Eustache ou Buñuel. Étant un fin observateur de son monde, Sang-soo filme (que) ce qu'il connaît. D'où l'impression d'un microcosme fermé, auto-centré sur cet univers peuplé d'intellectuels. Mais il va, au fur et à mesure, réduire, ou plutôt condenser certains de ses motifs (d'où ici l'aspect deux petits films en un), pour n'en garder que l'essentiel, ce qui est très rare dans le cinéma contemporain." Le Blog du Cinéma "Ces plans fixes interminables parsemés de zooms dingos, ces discussions anodines et tellement réalistes et ces deux acteurs en état de grâce nous propulsent dans un opéra baroque et épuré à la fois ! Un opéra où les petits riens, les maladresses, les mensonges, la solitude et la banalité explosent de vie ! " Daily Mars - Docteur No "On regarde sa montre au bout d'une heure et demie, et, en fait, dix minutes se sont écoulées. (...) Le gars a des dialogues passionnants ("Tu aimes le café ? – Non, je préfère le jus de jujube"), chaque plan dure des siècles, et, comme le dit le dossier de presse, il s'agit de mettre en évidence la "fonction phatique de la parole" ! Hong Sang-soo explique qu'il filme "une femme, un homme, de l'air". De l'air ? Exactement. Autant dire rien. 121 minutes ! Vaut mieux (...) regarder le robinet goutter. Au moins, il se passe quelque chose. Et ta soeur, elle est phatique ? " L'Obs - Nicolas Schaller |
Synopsis usuel:
Le cinéaste Ham Cheonsoo arrive un jour trop tôt dans la ville de Suwon, où il a été invité à parler de son oeuvre. Il profite de cette journée d’attente pour visiter un palais de la ville. Il y rencontre Yoon Heejeong, une artiste locale avec laquelle il va discuter, dîner, boire… Mais il n’est pas tout à fait honnête avec Yoon Heejeong. |
Sortie ciné : 17 février 2016 Box office France: 29 026 entrées cinéma |
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