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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod Les Poings dans les poches):
"Quarante-cinq ans plus tard, le film frappe encore. Pas seulement par sa superbe photo en noir et blanc et ses gros plans hyper expressifs, mais surtout par sa force vénéneuse, très dérangeante." Telerama "Une famille est en pleine décomposition morale et psychique. Avec ce premier long métrage, effrayant, Bellochio transforme un coup d'essai en coup de maître." Avoir Alire "Un an après la sortie de Prima della Rivoluzione de Bernardo Bertolucci, Les Poings dans les Poches devient, en 1965, un précurseur des événements de mai 1968 et de la révolte de la jeunesse, symbolisée ici par son personnage principal. Un personnage qui provoque un mélange de fascination et d'effroi, un monstre manipulateur et destructeur décidé à faire exploser le carcan familial et le milieu bourgeois." Le Blog du Cinéma "(...) Se dégagent de tout cela une cruauté cinglante et une beauté presque innocente, portées par l'interprétation impressionnante de Lou Castel (dont c'est le premier grand rôle au cinéma) (...). Il est troublant de voir à quel point l'écriture et l'univers du cinéaste italien sont déjà bien affirmés, révélateurs d'un esprit critique aiguisé envers son pays, la famille et la religion, et d'une esthétique vive, contemporaine, parfaitement à l'écoute de son sujet." Les Inrocks "S'il y a bien un premier long métrage dont on peut dire qu'il est le programme d'une oeuvre à venir, c'est bien Les Poings dans les Poches. La mère : c'est le grand sujet de Bellocchio, qu'il soit direct (Le Sourire de ma Mère, 2002) ou indirect (Vincere, 2009, le film sur la maîtresse du Duce). Tout ou presque, dans son oeuvre, signifie, à rebours de toutes les théories psy alors en vigueur, que le vrai problème n'est pas de tuer le père – parce qu'en général il meurt de lui-même – mais la mère. La mère, dans une société catholique, où la Vierge est souvent plus célébrée que le Christ, ce n'est pas rien." Les Inrocks - Jean-Baptiste Morain "Dans la copie restaurée des Poings dans les Poches, les noirs et blancs explosent, rendant au film sa beauté plastique hyper léchée. Et si l'expressionnisme semble parfois un peu daté, les relations familiales sont rendues avec une telle subtilité qu'on l'oublie vite." Liberation |
Synopsis usuel:
Alexandre, un adolescent souffrant d'épilepsie, s'enferme dans un univers fait de cruauté et d'actes sadiques. |
Les Poings dans les poches est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 2 mai 1966 |
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