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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Anna M.):
"Anna M. est un film angoissant à mi-chemin entre le thriller et le fantastique dont l'intensité dramatique monte progressivement jusqu'à en devenir presque insupportable, notamment dans les scènes de violence avec les enfants." L'Oeil sur l'Ecran - Elle "Michel Spinoza parvient à créer une atmosphère intrigante et passionnelle. (...) Le malaise, le déséquilibre, la folie suintent dans chaque plan." L'Oeil sur l'Ecran - Elle "Dès les premières images où l'on voit Isabelle Carré, géniale de bout en bout, déballer les instruments qui lui servent à restaurer livres et tableaux, un danger diffus rôde. On sinquiète pour ces hommes qu'Anna M. croise par hasard. On tremble pour les enfants quelle s'est mis dans la tête de garder chez le voisin de son bien-aimé . L'ambiguïté et la beauté de ce film surprenant, à la mise en scène à la fois précise et si libre, c'est de reposer sur la compassion. Spinosa n'est ni pour ni contre, mais avec. « Qu'est ce que jai de différent de vous, demande Anna M. à ceux qui ont décidé de l'interner, est-ce qu'il y a eu mort d'homme ? Je ne vois que moi comme blessée dans cette histoire, et c'est moi qu'on accuse. Depuis quand c'est un crime d'aimer ? » Parce que, de toute évidence, c'est un humaniste, et aussi, bien sûr, parce quil est fasciné par l'énergie qu'Anna met à se perdre, Spinosa ne peut sempêcher de lui donner sa chance." Telerama - Aurélien Ferenczi "Michel Spinoza s'est directement inspiré de cas cliniques et les 3 tableaux du film (l'espoir, le dépit, la haine) sont en fait les trois stades d'évolution d'une psychose, l'érotomanie : croire de façon illusoire être aimé par une personne donnée, une maladie touchant plus particulièrement les femmes. Isabelle Carré montre une fois de plus tout son talent en interprétant une jeune femme assez terrifiante, à l'opposé de son image habituelle. Anna M. monte en intensité, servi pour cela par la précision de sa mise en scène." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "On s'ennuie ferme et tout l'arsenal mis en place pour faire augmenter la tension s'avère plus de nature à susciter les bâillements que la frayeur. Voire le rire, au vu d'une avant-dernière scène qui sombre allègrement dans le grotesque. Et si malaise il finit par y avoir, c'est devant l'impression d'assister à un spectacle daté (toute l'esthétique du film va dans ce sens, des vêtements de "l'héroïne" à son lieu de travail), qui puise sa source dans les écrits de ces médecins du 19ème siècle étudiant la psychologie féminine pour réduire les femmes, sous couvert de science, à des êtres inférieurs et hystériques, en proie aux pulsions les plus néfastes. Les scènes de masturbation, traitées de manière très négative, renvoient directement à cette douteuse idéologie." Avoir Alire - Marie Bernard "Si la référence de Michel Spinosa à L'Histoire d'Adèle H. apparaît clairement dans le titre et le thème choisis, manque cruellement ici tout ce qui faisait la force romanesque du film de Truffaut (...). (...) hélas Spinosa néglige cette piste, lui préférant les performances beaucoup trop spectaculaires de son actrice (à commencer par ses ridicules contorsions masturbatoires), au risque de stigmatiser son personnage." Les Inrocks - Amélie Dubois |
Synopsis usuel:
Atteinte de l’illusion délirante d’être aimée, Anne, jeune femme douce et réservée, se persuade que le docteur Zanevsky est amoureux d’elle. Dès lors, rien, jamais, n’entamera sa conviction. Mais après l’espoir viendra le dépit, puis la haine… |
Sortie ciné : 11 avril 2007 Box office France: 177 602 entrées cinéma |
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