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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd L'Ange blessé):
"Rien de drôle dans ce film à sketchs venu du Kazakhstan. Emir Baigazin y suit la trajectoire de quatre ados (...). C'est une variation sur le déterminisme et sur la manière dont le mal s'insinue chez des innocents. Le cinéaste, féru de physique, de chimie et de biologie, les observe comme pour une expérience scientifique." Telerama - Nicolas Didier "Les quatre chapitres de L'Ange blessé (le destin, la chute, l'avidité et le péché) sont illustrés par quatre contes moraux mettant en scène des ados qui font le choix de la violence ou en tout cas celui de quitter l'enfance prématurément." Un Cinéphile dans la Ville "Sécheresse de ton, puissance picturale tranquille (tant celle des paysages arides que celle des visages graves et renfermés qui y circulent) sont au programme de ce second film qui confirme un penchant notable pour l'allégorie." Les Inrocks "Tout ce que vivent les adolescents peut être symboliquement interprétés de plusieurs façons, et l'allégorie du Kazakhstan post-indépendance, post-soviétique, est une des interprétations possibles. L'absence ou la défaillance des pères et l'impuissance des mères peuvent figurer respectivement l'abandon de l'ancienne puissance russo-soviétique et la naissance douloureuse de la patrie kazakhe." Abus de Ciné - Raphaël Jullien "L'Ange blessé éclate son récit en quatre chapitres et autant de personnages principaux, discrètement connectés par quelques scènes et dialogues. Si l'adolescence reste centrale, elle n'est qu'un thème-leurre puisque l'intérêt du film réside dans la métaphore. Le message d'ouverture, qui explique que les autorités provoquaient volontairement des coupures d'électricité pour faire des économies dans les années 1990, a évidemment une fonction pragmatique : rendre intelligibles certaines situations décrites dans le film pour le spectateur qui ne connaît pas l'histoire kazakhe (en gros quasiment tout le monde, d'où ce nécessaire renseignement préalable). Mais c'est aussi une indication sur un sens possible du film : le personnage principal, c'est peut-être le Kazakhstan nouvellement indépendant." Abus de Ciné - Raphaël Jullien "Le rythme est lent, le sens de l'ellipse peut dérouter au début, le réalisateur compose chacun de ses plans comme un tableau avec une précision quasi chirurgical. Il confirme ainsi un véritable talent dans la mise en scène. (...) Rien n'est laissé au hasard dans le cadre, chaque détail offre un indice sur une histoire qui ne se livre pas à grands coups de dialogue explicatif. Ce parti pris, radical, laissera sûrement de marbre certains spectateurs moins réceptifs à ce genre de cinéma. Ce serait dommage car la forme abstraite du film renforce d'autant plus l'impact du fond qui lui est très concret." Avoir Alire - Adrien Charbonnier |
Synopsis usuel:
Il était une fois dans un village au Kazakhstan… Lorsque son père sort de prison, le jeune Jaras n’a d’autre choix que de travailler pour nourrir sa famille. Poussin a une très belle voix, il s’entraîne pour passer un concours de chant, mais les caïds de l’école vont en décider autrement. Crapaud explore les ruines de son village à la recherche de métaux à revendre. Sur son chemin, il fait la rencontre de trois fous qui lui parlent d’un trésor caché. Aslan est un élève promis à de brillantes études. Lorsque sa petite amie tombe enceinte, il doit trouver une solution coûte que coûte. Quatre destins, quatre adolescents qui devront brûler leurs ailes pour se trouver une place dans le monde. |
Sortie ciné : 11 mai 2016 |
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