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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Les Deux Cavaliers):
"Le maître du western se soucie peu des clichés et de l'héroïsme. Il leur substitue un humanisme nuancé." Les Inrocks - Ostria Vincent "James Stewart fait de son personnage un bouffon tour à tour détestable et profondément humain." Telerama "Ici, non seulement le héros (James Stewart) n'est pas un héros, sa morale n'est pas reluisante, mais ce n'est pas vraiment un film d'action. Les quelques coups de feu, bagarres, lynchage sont expédiés en quelques plans. Apologie du pragmatisme, Les Deux Cavaliers aurait dû s'intituler « Soyons réalistes ! » En effet, à aucun moment la niaiserie idéaliste commune à bien des Américains n'a ici droit de cité." Les Inrocks - Ostria Vincent "Il nous semble (...) que Ford s'est débarrassé de tout idéalisme." Ciné Club de Caen "John Ford et James Stewart ont inventé un mode de récit décontracté. (...) Jouant à choquer l'honnête Richard Widmark, Stewart l'entraîne dans une discussion au bord de l'eau, dans un plan séquence très "cinéma-vérité". Où l'on réalise que ce qu'on avait pu prendre pour de la paresse dans Les Cavaliers était, en réalité, un art de la décontraction parfaitement maîtrisé." Les Inrocks - Ciné Archives "Ford passe du buddy movie au tragique le plus noir. La violence éclate, soudaine, retombe aussi vite pour réapparaître, insidieuse, dans la scène du bal, où une femme reprise aux Comanche affronte le mépris de la « bonne société ». Avec John Ford, le sauvage n'est jamais celui que l'on croit." Telerama "Difficile de se ranger du côté des détracteurs de John Ford, ne voyant en lui que nationalisme et paternalisme, fresques épiques à tendance patriotique battant uniquement au son du clairon. Il s'agit d'un homme aimant à disséquer l'histoire et ses travers, qui peut tout aussi bien montrer la violence dont étaient capables les indiens, autant que celle des américains et des injustices que ceux-ci leur ont fait subir. C'est aussi, quoiqu'on en dise, un formidable portraitiste, et cela se vérifie à nouveau avec ses personnages principaux en demi-teintes, ni bons ni mauvais." Tortillapolis "Les Deux Cavaliers ne jouit nullement de la même réputation que La Prisonnière du Désert, dont il partage plusieurs thématiques, et n'a jamais été considéré comme une réussite majeure de John Ford. C'est probablement dû au ton très décalé que le réalisateur emploie dans le premier tiers du film, et surtout dans le personnage de James Stewart en général. On frôle la caricature totale, parfois même le burlesque (...), et l'acteur cabotine de façon outrancière, utilisant tous ses tics, ses bégaiements, son faux gâtisme, son air ahuri : il fait du Jimmy Stewart au mètre ! Cela n'empêche pas son duo avec Richard Widmark de fonctionner à merveille, surtout dans les scènes visiblement improvisées, comme ce long plan-séquence au bord de l'eau, où l'alchimie entre les deux vedettes est aveuglante. Ce jeu semi-comique aide à faire passer les aspects déplaisants du personnage de McCabe, qui est un mercenaire vénal et corrompu, prêt à tous les arrangements et petites magouilles sordides. Cette légèreté apparente permet à Ford de négocier le vrai sujet du film, qui est assez rude à encaisser, car flirtant ouvertement avec le racisme pur et simple. Les prisonniers blancs ramenés de chez les Comanches n'ont littéralement plus rien d'humain, et la description qu'en fait Stewart aux parents éplorés, avant de partir en mission, n'a rien de « politiquement correct ». Il faut vraiment que le marshal tombe amoureux d'une señorita, qui fut l'épouse d'un chef belliqueux, pour que les soupçons du spectateur retombent un peu. D'ailleurs, la façon dont Ford décrit les familles de colons n'a rien de reluisant : des obsédés à moitié illuminés, toujours prêts à lyncher." Le Blog du West "Le dernier biographe de John Ford, Joseph McBride, écrivait ceci dans son passionnant ouvrage sur le cinéaste : « L'histoire s'apparente à un remake de La Prisonnière du Désert en plus cynique, mais l'attitude de Ford à l'égard de l'entreprise semble si méprisante et indifférente qu'il est difficile de ne pas y réagir de la même façon : style visuel bâclé, interprétation cartoonesque, Indiens grossièrement caricaturaux, traitement désinvolte de thèmes sérieux […] Les Deux Cavaliers représente (...) l'un des pires moments de la carrière de Ford. »" Dvd Classik "Le film s'apparente à un remake raté de La Prisonnière du Désert. Ford a décrit le film comme : « la pire merde que j'ai tournée en vingt ans. »" Wikipedia |
Synopsis usuel:
Le lieutenant Jim Gary et le sergent Darius Posey se présentent à Guthrie McCabe, le shérif de Tascosa. Ils sont venus sur l’ordre du commandant Frazer pour le persuader de négocier avec les Indiens Comanches la restitution des prisonniers blancs qu’ils ont capturés au cours des dix dernières années… |
Sortie ciné : 6 juin 1961 Box office France: 1 248 667 entrées cinéma |
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