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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd En haut des marches):
"Danielle Darrieux atteint le sublime dans ce film hommage de Paul Vecchiali, artiste aux confins d'un cinéma nostalgique et d'une démarche expérimentale." Avoir Alire "En haut des Marches est probablement l'un des films les plus personnels de son auteur, Paul Vecchiali, pourtant maître du cinéma de l'intime : lui-même né à Toulon, ayant fui la région en famille après des soupçons - infondés - de collaborationnisme, il dédie dès l'ouverture du film le combat de Françoise à sa propre mère. La Françoise d'En haut des Marches est une déclinaison nouvelle de la femme vecchialienne, une synthèse presque logique des figures féminines incandescentes de Femmes femmes ou de Corps à coeur pour n'en citer que les plus célèbres représentantes. La passion, chez Vecchiali, était en général le moteur d'un désir physique ou la contradiction d'un état de fait social. Elle se fait ici plus politique, bien que le réalisateur ne soit ni un idéologue ni un moraliste." Critikat "En haut des Marches pourrait être un film solennel, avec sa convocation pesante de l'histoire familiale et collective, mais il ne l'est pas, car il est tempéré une nouvelle fois par la fameuse « dialectique » de Vecchiali ; un jeu pris entre l'authenticité des émotions décrites ou remémorées, et les inventions perpétuelles de cinéma qui s'y glissent, pour amener le film sur le terrain de la plus pure fiction, de l'interprétation jouée, de la mise en scène rendue manifeste, de la fantaisie – de toute une réinvention libre mais respectueuse. Ainsi En haut des Marches est, plus que jamais, un hommage malicieux au cinéma qui offre, comme dans ce complexe de mémoire et d'imaginaire (véritable recréation du personnage de la mère « par l'intérieur »), ses échappées, ses moments d'incrédulité, ses folies visionnaires, et ses mises en garde de fiction. Il n'en demeure pas moins que le film est profondément bouleversant, par sa forme, et son crescendo dramatique (la fameuse montée des marches finale), tout comme par la façon qu'il a d'investir l'Histoire par le « dedans », par un témoignage vécu et « ordinaire » qui met à mal les certitudes établies." Cultoropoing "Paul Vecchiali : « J'ai essayé, avec En haut des Marches, de faire le portrait d'une femme détruite par la guerre et qui tente de renaître de ses cendres. Quand j'étais enfant, j'étais frappé par les contradictions apparentes que je décelais chez ma mère : faiblesse physique mais énergie considérable... Autant de goût pour la rêverie que pour le travail... Courage imperturbable devant l'adversité et peur de tout... Frivole et concrète. Extrêmement sévère pour son entourage, elle était intransigeante pour elle-même. Ce qui ne l'empêchait pas de distribuer du plaisir et du bonheur autour d'elle. Le film, je le souhaite un hommage à ma mère et, plus généralement, à l'obstination de tous ceux qui ont organisé pendant la guerre, face aux écroulements du monde, l'âpre résistance du jour le jour, en veillant farouchement à la survivance matérielle et spirituelle des enfants. »" Wikipedia "Paul Vecchiali occupe une place un peu secrète dans le cinéma français car ses films sont provocateurs, parfois inclassables, jouant avec les genres. C'est un cinéma d'auteur mais parfois déguisé, travesti. Il est passé de films très expérimentaux à des mélodrames ou des films de télévision. Il est cependant dans une continuité, celle qu'il revendique : le cinéma français des années 30. Il est un grand admirateur de Jean Grémillon et d'Henri Decoin. Il a aussi des rapports avec des cinéastes de la Nouvelle Vague dont Jean-Luc Godard ou Jacques Demy, qui dialoguent avec lui de film en film. Chez Vecchiali, il y a l'idée d'une troupe, l'image et le son direct qu'on retrouve de film en film, et l'idée du collectif avec des acteurs premiers rôles Jean-Christophe Bouvet, Hélène Surgère, Sonia Saviange. Il y a aussi une dimension sensuelle et sexuelle, parfois fantomatique dans ses films. Vecchiali occupe une place assez importante et cruciale car il a également produit bon nombre de cinéastes qui se revendiquent de lui." Yagg - Christophe Martet |
Synopsis usuel:
Une femme, dont le mari a été tué par des proches sous le prétexte fallacieux de collaborationnisme, revient à Toulon, sa ville natale, pour le venger. Parviendra-t-elle à ne pas douter d’elle-même ? |
Sortie ciné : 12 octobre 1983 |
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