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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Les Sans-Espoir):
"Avant de sombrer dans un oubli étonnant, Miklós Jancsó (décédé en 2014 ) était le roi intello du festival de Cannes - il y fut toujours invité à partir des années 1970. Dans Les Sans-Espoir (...) on découvre ses deux credo. L'un est politique : l'homme révolté croisera inévitablement un traître pour l'anéantir. Le second est esthétique : seule la beauté donne un sens au monde." Telerama - Pierre Murat "Les Sans-Espoir n'est pas le premier film du hongrois Miklós Jancsó mais c'est celui qui l'a fait connaitre sur le plan international : en compétition à Cannes en 1966, il stupéfia le public et la critique." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Le contenu du film est indéniablement politique (...), il s'agit d'une réflexion sur la répression et sur le pouvoir, sur la place de l'homme dans une société en mutation politique. Les Sans-Espoir Miklós Jancsó n'accorde pas de place à l'émotion, son récit est froid, très descriptif. Mais ce sont l'esthétique et la mise en scène qui étonnent le plus. (...) Le montage est réduit à la juxtaposition de longs plans-séquences où personnages et caméra tournent en permanence, formant une harmonieuse chorégraphie. Les dialogues sont réduits à l'essentiel. Miklós Jancsó crée ainsi un univers esthétique fascinant et envoutant." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Ceux que l'on surnomme « les sans-espoir » sont des individus ayant participé à la révolution hongroise de 1848. Au lendemain du Compromis austro-hongrois de 1867 qui établit la double monarchie de l'Autriche-Hongrie, remplaçant l'empire des Habsbourg, ils sont pourchassés sans relâche. Ceux qui sont arêtes sont instrumentalisés par l'armée qui les incitent à la délation. C'est cette stratégie de manipulation et de trahison qui est mise en scène par Jancsó dans Les Sans-Espoir (...)." Olivier Père "Le fond historique et la forme, marqués de la patte Jancso, sont ici pleinement identifiables. Ses œuvres suivantes vont affiner encore son travail sur la chorégraphie et les plans-séquences, de manière moins démonstrative qu'ici, son cinéma s'ouvrant sur plus de liberté au sein d'un carcan stylistique pourtant toujours extrêmement maîtrisé et orchestré. Les Sans-Espoir paraît en effet parfois trop figé et si le film nous marque par son récit uniquement porté par la mise en scène, on peut toutefois regretter que celle-ci en soit l'enjeu principal et quasi unique. Peut-être cette rigidité s'explique-t-elle en partie par le fait que pour une fois Jancso s'en tient strictement au scénario alors que sa méthode habituelle est de tout reconstruire au tournage, de laisser une grande place à l'improvisation, à la recréation, bref à laisser la vie entrer dans sa mise en scène formaliste. Malgré ces réserves, Les Sans-Espoir est un film important de la carrière de Jancso." Dvd Classik "Miklos Jancso lequel a opté pour un dispositif qui, reconnaissons le, peut paraître austère. Les plans d'ensemble et les plans-séquence nous tiennent d'abord à distance, nous mettant dans une position d'observateur du récit plus que d'acteur. L'absence de musique concoure également à l'aspect clinique de la mise en scène de Mikos Jancso qui mise sur ce qui se passe dans le plan, semble refuser d'intervenir pour surligner les enjeux dramatiques de son récit. Le rythme est lent et laisse le temps au spectateur de poser son regard, de réfléchir à ce qu'il voit." Les Chroniques de Cliffhanger & Co "Le « style Jancsó », fascinant pour les uns, est insoutenable pour les autres." Telerama - Pierre Murat "Tout le film est étouffant, épuisant, par ses allées et venues dans un espace abstrait, comme par la répétition infinie de ses rituels de terreur : emprisonnements, exécutions, tortures physiques mais surtout psychologiques, dénonciations, cérémonie des aveux, reniements et retournements successifs (...)." Les Inrocks |
Synopsis usuel:
Budapest, 1869. En ces temps de disette, les crimes et les vols se multiplient. Le peuple, accablé par un pouvoir impitoyable, chante encore la rébellion des sans-espoir, qui ont défié l’autorité en participant à l’insurrection de 1848. Les derniers partisans, devenus brigands, sont pourchassés par le comte Gédéon Roday, le commissaire général qui a juré de les exterminer par tous les moyens. L’action prend place dans un fortin isolé où sont regroupés des paysans soupçonnés de faire partie des sans-espoir. |
Les Sans-Espoir est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 17 décembre 1966 |
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