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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Ordet):
"La forme est, une fois de plus, superbe : la mise en scène de Dreyer est rigoureuse, majoritairement en plans moyens, déroulant lentement le récit. Le climat ainsi créé est fort et prégnant. Les rares plans extérieurs sont très beaux avec tous ces joncs qui ondulent au gré des vents, comme une expression du trouble intérieur du fils illuminé." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "C'est la simplicité, l'épure du style, fruit de l'art le plus savant, qui nous fait accepter le miracle final comme une évidence bouleversante." Ciné Club de Caen "La photo, magnifique (Truffaut louait la blancheur de Dreyer), révèle jusqu'au grain de la peau, jusqu'à la salive sur la joue d'un amant qui vient d'être embrassé. Ce qui frappe aussi, dans Ordet, c'est l'obstination de Dreyer à créer des espaces : par de légers décadrages, qui laissent vide une partie de l'écran, comme s'il était essentiel de filmer l'absence. Mais aussi par des mouvements de caméra qui créent une sorte de zone aveugle dans le décor où se situe l'action. Quel est ce fantôme que Dreyer filme sans filmer ? " Les Inrocks "Sur le fond, le film pose la question de la foi et du rapport des hommes à Dieu (sans toutefois que la réflexion ne soit poussée très avant, la foi étant placée comme un idéal absolu) et, en s'élevant au dessus des querelles théologiques triviales, s'oppose aux sectarismes." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Ordet envisage la possibilité d'un nouvel avènement du Christ, en la personne de Johannes, un fils de paysan, qui tout au long du film s'exprime par paraboles énigmatiques. (...) C'est, de tous ses films, celui où Dreyer pousse le plus loin la réflexion qui est au cœur de son œuvre depuis La Passion de Jeanne d'Arc, à savoir la possibilité de la sainteté dans un univers dominé par les tièdes, les fanatiques et les sceptiques." Ciné Club de Caen "Ordet n'est après tout qu'un long mugissement venteux traversant « un monde opaque et enfermé dans une piété glacée comme le néant spirituel et comme le péché » (Henri Agel)." Libération |
Synopsis usuel:
Morten Borgen exploite ses terres avec l’aide de ses trois fils. L’aîné, Mikkel, est marié. Sa femme Inger est sur le point d’accoucher. Johannes, le second, est un illuminé qui se prend pour le Christ et parcourt la campagne en prophétisant. Anders, le plus jeune, est amoureux d’Anne, mais son père s’oppose à leur union pour des raisons de dissensions religieuses… Dreyer adapte une pièce de Kaj Munk, dont le titre signifie “le verbe”. Le film est traversé par la question religieuse et se place dans la frange la plus surnaturelle de la croyance chrétienne: le miracle. Ordet est entièrement centré sur la toute-puissance de l’amour, considéré sous l’optique de la croyance. |
Ordet est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 28 décembre 1955 |
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