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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Slacker):
"Film fétiche de la génération grunge et pierre angulaire du cinéma indépendant américain, [...] Slacker, ou la génération grunge filmée sur le vif, est le deuxième long-métrage aussi fauché que culte du cinéaste texan Richard Linklater." Le Monde "Tourné en 1989 pour un budget dérisoire de 23 000 $, Slacker est une œuvre ubique, tour à tour légère et grave, fantasmée et réaliste. Richard Linklater y dresse le portrait de plusieurs personnages, d'âges et de milieux sociaux tous plus différents les uns des autres, dans une concaténation d'hasardeuses rencontres le temps d'une journée ensoleillée à Austin au Texas, ville natale du cinéaste." Trois Couleurs "Le titre du film, qu'on peut traduire par « flemmard » ou « tire-au-flanc », a servi de bannière à tout un sillon du cinéma adolescent sorti de sa cuisse : le slacker-movie et ses personnages de jeunes glandeurs éberlués (Clerks, les employés modèles, de Kevin Smith, ou Tête brûlée, de Wes Anderson)." Le Monde - Mathieu Macheret "Slacker ne saurait être simplement raconté, parce qu'il est dépourvu de protagoniste comme de récit linéaire. Son pari d'écriture est, au contraire, de bifurquer sans cesse d'un personnage à l'autre (...)." Le Monde "Film culte aux Etats-Unis, Slacker est le portrait de jeunes glandeurs sous forme de balade inquiétante et inspirée. (...) Durant une heure et demie, Richard Linklater nous montre des Américains qui glandent. Pas d'intrigue, pas de démonstration. Juste un tableau impressionniste aboutissant, personnage par personnage, au portrait radical d'une certaine jeunesse." Les Inrocks - Olivier Nicklaus "Slacker a plus à offrir qu'un simple instantané générationnel. C'est un film d'une grande richesse narrative et formelle, qui témoigne de la philosophie de vie de Linklater, cinéaste régionaliste et férocement autodidacte. (...) entre être un Texan sportif ou le poète d'une americana contemplative, Linklater ne s'est jamais estimé sommé de choisir. Le parti qu'il prend toujours est simplement celui de la vitalité. Car oui, cette « glande »-là, il n'y a pas beaucoup mieux pour se sentir pleinement en vie. On peut qualifier ça comme on veut, c'est le contraire même de l'apathie." Dvd Classik - Jean Gavril Sluka "Un « slacker » répond ainsi à une question sur son activité : « J'emmerde le genre de travail qu'on fait pour gagner sa vie. Ça ne fait qu'engraisser la panse des porcs qui nous exploitent. Regardez-moi. Je m'en sors. Je vis mal, mais au moins je n'ai pas besoin de travailler. » Les personnages sont différents les uns des autres. Il ne faut pas imaginer que la vision et la représentation linklaterriennes sont monolithiques, absolument cohérentes. Certains personnages ne sont pas des actifs - ils chôment, mendient ou volent -, certains le sont - l'agent de sécurité d'un drugstore, le patron d'une salle de concert." Culturopoing "Dans Slacker, seules les théories fantaisistes ou minoritaires ont une chance de décrire le réel : théories de l'assassinat de JFK, du contrôle extraterrestre de la population par effacement de la mémoire, efficacité de la voyance, éloge du terrorisme, théorie ultime sur les Schtroumpfs… Slacker ne fait pas autre chose et le fait avec les moyens sans règle du cinéma. Il est la théorie de tout le monde (tous les mondes parallèles slackers), presque « l'autobiographie de tout le monde » (Gertrude Stein) mais plutôt celle de n'importe qui, qu'il aura suffi de croiser un moment dans la rue." Libération - Luc Chessel |
Synopsis usuel:
Quelques heures à Austin, Texas, un jour d’été en 1989. La caméra suit un passant puis l’autre, voyageant à travers les rues de la ville et multipliant de curieuses rencontres : jeunes excentriques, velléitaires et complotistes, personnages originaux et anticonformistes. |
Sortie ciné : 29 janvier 2020 |
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