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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Brigand bien-aimé):
"Le but recherché de Nicholas Ray n'est pas de faire de Jesse James un héros au sens fort du terme ni de rapporter une vérité historique (la « véritable histoire de Jesse James » ne sera sans doute jamais portée à l'écran, et tant mieux). Le Brigand bien-aimé conserve les codes du western, Ray n'excluant jamais les grandes scènes spectaculaires de poursuites, de hold-up ou de duels. Mais a contrario d'autres westerns classiques, le cinéaste n'utilise pas son personnage comme le symbole de la naissance de la nation américaine ; il s'intéresse principalement à « l'individu » Jesse James." Critikat "Il semble bien que le dessein de Nicholas Ray et de son scénariste Walter Newman ait été de cerner de plus près la vérité historique. Ils ont tourné le dos à la légende, afin de mieux approfondir le caractère de leur héros. Au thème épique et fabuleux, ils ont préféré le thème plus intellectuel de l'homme victime de son appétit de puissance et de son orgueil. (...) En somme Nicholas Ray a progressivement détruit le mythe inclus dans son sujet (le hors-la-loi sympathique) pour le remplacer par une peinture psychologique plus proche du réel." Le Monde - Jean de Baroncelli "Hollywood n'a pas été avare en films dressant le portrait de cavaliers Sudistes valeureux, loyaux et émouvants, loin de leur statut de perdants honteux et déshonorés de la Guerre de Sécession. Mais derrière les grandes réussites (La Prisonnière du Désert, pour ne citer que lui) se cachent des œuvres qui dépassent franchement les bornes et se complaisent dans la démagogie. Le Brigand bien-aimé - titre autrement plus sincère que l'arrogant The true story of Jesse James original - fait partie de cette deuxième catégorie, en n'hésitant pas à justifier les actes criminels du légendaire Jesse James par les atrocités subies de la main des Yankees." Ecran Large - Erwan Desbois "Jessie James, bien plus ambiguë que sa légende, est dépeint comme un jeune homme attiré par la violence, à l'éthique souvent douteuse et dont les élans autodestructeurs sont les seules vraies causes de la destruction de sa famille et de son gang." Regard critique "Jesse commence par voler et piller pour une " juste cause ". Puis il tue. Puis il en arrive à oublier les raisons premières de ses crimes, et il ne les commet plus que pour sa gloire ou son intérêt personnel. Le " héros " est devenu mégalomane. Schéma classique, mais curieux à suivre dans le cadre d'un " western "." Le Monde - Jean de Baroncelli "C'est l'idée de faire interpréter Jesse James par Elvis Presley qui a décidé Nicholas Ray à accepter le projet. En réalité, La Fox lui imposera Robert Wagner mais Nicholas Ray gardera l'idée d'en faire un rebelle, un grand adolescent perdu dans un monde hostile, qui devient par la suite prisonnier de son parcours, comme forcé de continuer à piller des banques alors que la motivation n'est plus là. Un rebelle sans cause ? Il est bien entendu tenant de faire un rapprochement avec le James Dean de La Fureur de vivre mais le développement est ici très différent : son Jesse James ne mûrit pas et cela causera sa perte." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Malgré l'interprétation mitigée de Robert Wagner et un scénario trop calibré, le personnage de Jesse James s'inscrit avec évidence dans l'œuvre de Nicholas Ray." Dvd Classik "Ray va largement perdre le contrôle de son film lorsque le studio imposera un remontage linéaire de l'objet fini, y ajoutera des flashbacks aussi laborieux que vieillot dans le mécanique, tout simplement dans le but de rendre toutes les actions de Jesse James explicite et excusable. Soit une moralité bien ancrée, à des kilomètres de la vision d'un réalisateur qui n'aura alors de cesse de cracher rageusement sur ce Brigand bien-aimé au titre français involontairement ironique." Regard critique "Tel quel ce Brigand bien-aimé mérite néanmoins de retenir notre attention. Nicholas Ray prouve aisément sa maîtrise de metteur en scène aussi bien dans les séquences d'intimité que dans les morceaux de bravoure. Car il y a des morceaux de bravoure : malgré l'ambition des auteurs, le bon vieux western ne perd ici aucun de ses droits." Le Monde - Jean de Baroncelli "Dans un premier temps j'avoue avoir été irrité par l'inefficacité de la structure narrative avec des flash-backs trop longs à mettre en place tous les éléments de compréhension. Et puis on finit par s'y habituer mais jamais cela ne donne pleine satisfaction. Le récit s'écoule doucement, inexorablement et je m'ennuie du début jusqu'à la fin." Sens critique - Alligator "On n'échappe pas à un scénario dans lequel ce sont les méchants Yankees qui sont la cause du passage de Jesse et Frank du mauvais côté de la loi. À sa décharge, le réalisateur tente de nuancer le portrait en insistant, sur la fin, sur le goût de son héros pour la violence et le meurtre. Tiraillé entre ces deux extrêmes, le film peine donc à convaincre, et surtout à enthousiasmer." Sens critique - Maz "La réalisation de Nicholas Ray reste très impersonnel, ce qui est dommage car on aurait pu s'attendre à ce que le goût du cinéaste pour les personnages tragiques, ici celui du Brigand bien-aimé, donne quelque chose de plus inspiré. (...) Ni en tant que western, ni en tant que Nicholas Ray, ce film est vraiment marquant." Sens critique - Plume231 "La mayonnaise ne prend jamais, la faute à beaucoup de choses : d'abord des acteurs qui sans être mauvais n'ont aucun charisme, ensuite une construction qui abuse des flash-back et casse le rythme tonitruant du début, ensuite il a trop de détails qui gênent, par exemple le gars qui sort pratiquement indemne d'une caverne dynamitée." Sens critique - estonius |
Synopsis usuel:
En 1867, la bande de Jesse James rate l’attaque de la banque de Northfield. Le shérif et un groupe d’habitants, bien décidés à en finir, les poursuivent. Seuls Jesse et son frère Frank réussissent à s’en sortir… |
Sortie ciné : 3 juillet 1957 Box office France: 1 013 593 entrées cinéma |
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