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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Pays de la violence):
"Le sujet du film, ce sont les rêves que l'on entretient et qui nous poussent à agir, parfois à transgresser. Dans l'ennui que filme John Frankenheimer, l'ennui de l'Amérique profonde, de la vie conjugale, des rednecks, d'une vie corsetée et routinière, Alma McBain représente ce rêve d'une vie différente, chaleureuse et aventurière." L'Incorrect - Charles Fabert "Lorsqu'il filme les habitants de la petite ville du Tennessee où officie le shérif Tawes, le cinéaste s'attarde longuement sur les visages des habitants, des gens du coin, authentiques. Mais il ne garde au montage que des regards vides, perdus. Les figurants semblent déambuler dans un décor figé dans le temps, pourrissant, comme des spectres. La nature automnale envahit tout. Et le personnage de Gregory Peck d'être sur le point de rejoindre ces légions de morts avant qu'il ne s'accroche à un espoir de vie, à un rayon de vitalité, Alma et sa famille. En pure perte. En mettant en parallèle la famille Tawes et la famille McCain, l'une marquée par la perte et la décrépitude, l'autre pleine de joie malgré la fuite en avant et l'illégalité, et en multipliant les images de ponts, de passerelles, de frontières et de bicoques abandonnées comme autant de points de passage entre deux mondes, Frankenheimer signe un pur chef d'œuvre du southern gothic, une histoire d'amour désespérée qui mélange film noir, western rustique, constat social mortifère et film de fantômes. On ose le dire, Le Pays de la Violence est un film hanté." Regard critique - Alan Wilson "Le Pays de la Violence est un film magnifique que la musique appropriée écrite par le grand Johnny Cash ne gâche en rien, bien au contraire. Le titre original du film se confond d'ailleurs avec celui d'une des plus célèbres chansons du chanteur de country ("I Walk the Line")." Plans américains - Didier Koch "Derrière le titre français archi-nul, Le Pays de la Violence reste l'un des meilleurs films de son auteur et un chef-d'œuvre ‘alternatif' du Nouvel Hollywood." Plans américains - Sébastien Miguel "Le titre américain est bien plus juste que le titre français. I walk the line, parle du franchissement de la ligne, mais aussi des hésitations qui l'accompagnent. Et en fait de violence il n'y en a pas beaucoup, même si à la fin l'histoire tourne au cauchemar." Le Blog d'Alexandre Clément "Echec commercial à sa sortie, le chef-d'œuvre de John Frankenheimer, avec Gregory Peck, est à redécouvrir en version restaurée." Le Monde - Jean-François Rauger "Le Pays de la Violence est, malgré ses défauts, un bien beau morceau de péloche, prenant la forme d'un film noir au rythme lent, proposant au spectateur une plongée sans concession dans l'Amérique rurale du début des années 1970." Critique Film - Mickaël Lanoye "On peut saluer avec quelle distance Frankenheimer filme la famille de contrebandiers sans moralité : loin d'en faire de simples rednecks sordides et répugnants, il les montre dans leurs joies et leurs complicités partagées ; en quelque sorte, et comme le suggèrent Tavernier et Coursodon dans 50 ans de cinéma américain, ils incarnent une forme de « vitalité absente de l'existence figée à laquelle le protagoniste cherche à échapper. » Ils contribuent en tout cas à l'élégance discrète d'un film qui n'est certes pas exempt de défauts (la caractérisation de certains personnages secondaires ; le montage de la dernière partie, plutôt inefficace...), dans lequel il faut se laisser entrer (disons-le, le rythme de l'intrigue n'est pas trépidant) mais qui, évoluant au gré des paysages automnaux du Tennessee et des ballades âpres de Johnny Cash, déploie un charme et une mélancolie assez précieux." Dvd Classik - Antoine Royer "Le Pays de la Violence est, malgré ses défauts, un bien beau morceau de péloche, prenant la forme d'un film noir au rythme lent, proposant au spectateur une plongée sans concession dans l'Amérique rurale du début des années 1970." Critique Film - Mickaël Lanoye "L'interprétation de Gregory Peck vieillissant insuffle une émotion qui empêche l'oeuvre de sombrer dans le pessimisme facile et cynique." Avis sur des Films "Le sentiment qui domine le film semble être moins une forme de mélancolie qu'un genre de tristesse triviale et somme toute familière, un accablement tangible, un sourd désespoir. Comme il fallait s'y attendre, Le Pays de la Violence fut un échec commercial." Le Monde - Jean-François Rauger |
Synopsis usuel:
Henry Tawes est le shérif d’une petite ville du Tennessee. Homme de haute moralité, il est toujours prompt à juger les autres et suit la loi à la lettre. Il rencontre Alma McCain, une belle jeune fille qui bouleverse son existence. Incapable d’ignorer ses sentiments, il entame une liaison avec elle. Mais dans une petite ville, rien n’est secret longtemps. |
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