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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Love):
"Le réalisateur Ken Russell semble faire ici ses premières armes de créateur inspiré. A partir d'un roman de D.H.Lawrence, il nous offre une variation excitante, mais visuellement maîtrisée, sur la quête identitaire de personnages, surtout masculins, qui s'ébattent dans le bourbier des contradictions mentales, des déchirures du coeur, et des aspirations illusoires." Images et Mots "Les individus parlent beaucoup dans ce film. De manière emphatique, péremptoire, spontanée, excessive, brillante. (...) Nous avons droit à de longues palabres sur la sexualité, les relations hommes-femmes, le rôle du mariage dans l'amour. A des réflexions angoissées, fiévreuses, douloureuses, sur l'impossibilité de l'amour absolu... Tout cela pourrait paraître très intellectuel, boursouflé, parfois théâtral, une sorte de masturbation intellectuelle d'adultes infantiles dont le mot d'ordre serait : je n'applique pas ce que je pense. Et pourtant une magie intense se dégage de ce parcours cahotique." Images et Mots "Love est l'un des films les plus célébrés de Ken Russell, celui dont le succès le lance sur les fructueuses et controversées oeuvres des années 70. Cette adaptation d'un des romans les plus sulfureux de D. H. Lawrence. va offrir un écrin idéal à son gout de l'excès et de l'expérimentation visuelle, ici encore relativement maîtrisée et retenue en comparaison à des films plus furieux à venir." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste "Ken Russell, déjà fasciné par la danse, mais dont le style n'est pas encore submergé par les exaltations hallucinatoires qui se répandront dans les oeuvres postérieures, fait preuve ici d'une créativité saine, qui habille de parements toniques, euphorisants une histoire ténébreuse et morbide." Images et Mots "La sortie du film déclencha une polémique immédiate. Russell y suit à la lettre le programme érotique du romancier, développant en images les métaphores sexuelles, dévêtant ses personnages au risque d'encourir les foudres de la censure. Au passage, le cinéaste offre à son quatuor d'acteurs des rôles d'anthologie. Glenda Jackson remporte d'ailleurs l'Oscar pour son interprétation." Le Monde "Les protagonistes s'abandonnent totalement à leur passion. Russell qui délivrait jusque-là un beau film d'époque relativement classique (même si plusieurs trouvailles de montage percutantes nous font bien comprendre que l'on n'est pas dans un produit conventionnel) se lâche donc dans des expérimentations étonnantes notamment sur les scènes de sexe incroyablement crues et sensuelles." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste "Le quatuor d'acteur est exceptionnel et se livre avec une grande confiance dans les scènes de nus. (...) Alan Bates est formidable comme à son habitude et Oliver Reed transmet une vulnérabilité surprenante se jouant de sa carrure imposante. En dépit de petites longueurs çà et là, un bien beau film formellement somptueux (quelle photo de Billy Williams) et porté par un superbe score de George Delerue. La voie de Ken Russell était tracée." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste |
Synopsis usuel:
Dans les années 1920, en Grande-Bretagne, deux sœurs au caractère indépendant s’assument pleinement en exerçant chacune un métier différent. Deux hommes de la bourgeoisie locale, industriels miniers, sont séduits par ces deux femmes émancipées. Mais ce quatuor se retrouve bientôt en pleine confusion sentimentale. |
Sortie ciné : 6 mai 1970 Box office France: 794 322 entrées cinéma Academy Awards 1971 : Oscar de la Meilleure actrice (Glenda Jackson). |
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