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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie Une Femme douce):
"Parce que Robert Bresson adapte - fidèlement - une nouvelle de Dostoïevski, quelque chose d'insondable, d'insoluble, cerne les jeunes mariés. Les tranches de vie conjugale disent, l'une après l'autre, l'impossibilité de vivre. Au pire, l'envie de tuer." Telerama "Une Femme Douce est invisible depuis trente ans (on se souvient l'avoir vu sur une mauvaise copie, au début des années 1980) (...). Reprendre contact avec la réalité du film, c'est subir de plein fouet sa violence, éprouver la souffrance que Bresson met en scène." Le Monde "Crève-coeur. Plus de quarante ans après sa sortie, Une Femme Douce continue d'envoyer ses signaux d'une pureté limpide, ses lumières meurtries sur le monde d'hier comme sur celui d'aujourd'hui. On peut rapporter le film à sa construction principale : le portrait atrocement crève-coeur d'une jeunesse isolée, presque abandonnée au milieu de tous." Liberation - Olivier Séguret "En faisant débuter le film par le suicide de la femme douce, incarné à l'écran par la sublime Dominique Sanda, Bresson supprime par conséquent tout suspense. Les mots et les gestes apparaîtront alors comme une chorégraphie d'une implacable logique menant vers un dénouement tragique. La cause est entendue, et la seule chose que nous pouvons faire est donc, à l'instar du mari faisant les cents pas autour du lit de mort de son épouse, de nous intéresser au passé et aux raisons qui ont pu mener cette femme à se jeter par la fenêtre. Comment en est-on arrivé là ? Cette question est d'autant plus obsédante que le minimalisme et le silence instaurent un climat de recueillement, vidé de toute forme superflue susceptible de nous distraire et de détourner notre regard de ce corps inanimé face à nous." Critikat "Une Femme Douce est un Bresson rare et bouleversant. (...) le rare et sublime Une Femme Douce est le premier film en couleur de Robert Bresson (...). Qu'apporte la couleur à Bresson ? Un rendu mat, aussi précis qu'abstrait, du milieu petit-bourgeois qu'il dépeint : soit un monde gris-beige terne, étriqué et sans chaleur, à partir duquel le cinéaste dessine les plans d'une véritable prison." Les Inrocks "Outre un véritable désarroi qui transparaît quant à la condition humaine, Bresson en profite également pour régler ses comptes avec une société capitaliste qu'il exècre (...), tout en exposant sa théorie sur le jeu des acteurs à travers la représentation du Hamlet de Shakespeare par une troupe de « beuglants », ces comédiens qui déclament leur texte d'une façon qui exaspérait Bresson. D'une raideur dogmatique qui risque bien d'éconduire les détracteurs habituels du cinéaste, Une Femme Douce est une oeuvre austère, froide et même glaçante qui ne pouvait déboucher que sur un suicide implacable. Essentiel." Avoir Alire |
Synopsis usuel:
Une jeune femme vient de se suicider. Près de son corps, son mari s'interroge et revit leur passé : la jeune fille pauvre qu'il a épousé, les malentendus, le jour où elle a tenté de le tuer, le pardon et la réduction de la femme au statut d'épouse soumise. Puis le jour fatidique où elle décida de se supprimer. |
Sortie ciné : 28 aout 1969 |
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