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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Pickpocket):
"Ce n'est pas la première fois que le sujet est traité, mais ici le vol à la tire est élevé au niveau d'un art. Le prestidigitateur Henri Kassagi, dont la légende veut qu'il ait été, adolescent, voleur lui-même, a été conseiller technique de Bresson et acteur dans son film. On pourrait presque dire chorégraphe, tant la précision et la coordination des gestes qu'il transmet au protagoniste et que Bresson dévoile au spectateur émerveille et éveille à la fois (à la foi ? )." Objectif Cinéma "Le film est constitué de seize séquences séparées par des fondus au noir. Dans la première séquence à Longchamp, Michel ne parle pas de face : la voix est hors champ, dissociée du visage pendant une dizaine de minutes, ce qui accentue l'opacité fascinante du personnage." Ciné Club de Caen "Bresson s'impose une maîtrise intérieure de ses images ; Michel décrit ses faits et gestes sur un cahier et finit par « mettre en scène » sa vie pour qu'elle soit conforme à ses griffonnages. La force de ce film tient à ce combat entre l'imaginaire et le quotidien, dont on ne sait jamais qui triomphe." Telerama "Louis Malle : « Pickpocket est le premier film de Bresson. Ceux qu'il a fait avant n'étaient que des brouillons. » (...) c'est véritablement avec Pickpocket que Bresson se livre complètement à son cinématographe (...). Bresson s'affranchit du "bon sujet", d'un cinéma "littéraire". Il ne choisit pas une histoire forte et bâtit son film sur les sensations, le vide, la répétition, le silence. C'est par des moyens purement cinématographiques qu'il va faire ressentir au spectateur le sujet, les personnages, la morale." Dvd Classik "Comme tous les puritains, Bresson a des penchants pervers. Il a parfois l'ellipse cynique. (...) quand le héros de Pickpocket, Michel, se tient au chevet de sa mère mourante, il lui dit “Demain, tu te lèveras, moi je suis sûr.” Plan suivant : la messe d'enterrement de la mère..." Les Inrocks - Vincent Ostria "L'émotion provoquée dans les films de Bresson tiennent à la fois du mystère et du miracle, et si elle parvient à naître de l'austérité, c'est parce que Bresson arrive à s'exprimer avec les moyens du « cinématographe », à exprimer l'inexprimable, ce qu'on ne peut dire avec les mots, les formes et les couleurs. Dans Pickpocket, il crée l'atmosphère inexplicable qui naît de la présence d'un voleur. Et c'est la façon dont Bresson arrive à la créer, avec des rapports d'images et des sons, qu'elle figure peut-être à elle seule comme l'un des plus grands mystères de l'Histoire du cinéma. C'est avec les films de Bresson qu'on peut réellement parler de magie dans l'image. Il ne l'a jamais été dit, ou du moins peu mais Pickpocket, chef-d'oeuvre absolu, est incontestablement une oeuvre-clé et une grande date dans l'Histoire du cinéma." Critiques-cinema - Clémentine "On est surpris de constater combien Pickpocket, oeuvre de 1959, a peu vieilli, grâce à cette diction atone qui confère un caractère intemporel au jeu de ses modèles ; les autres films de l'époque, aux dialogues marqués par des intonations traînantes, semblent par comparaison vieillots et maniérés." Les Inrocks - Vincent Ostria |
Synopsis usuel:
Fasciné par l’idée que, dans certains cas, « des hommes capables, indispensables à la société » seraient « libres d’échapper aux lois », Michel devient pickpocket. Malgré un commissaire qui le surveille et Jeanne qui l’aime, il ne peut s’empêcher de voler. Il se fait prendre et c’est en prison qu’il découvre « le drôle de chemin » qu’il lui a fallut prendre pour aller jusqu’à Jeanne… |
Pickpocket est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 16 décembre 1959 |
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