|
|
|
vod
dvd blu-ray
|
|
Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Les Grandes Familles):
"Les Grandes Familles nous fait plonger dans les eaux troubles du monde de la finance et des grandes familles bourgeoises. (...) Démarrant comme un simple film sur un patriarche mégalo, Les Grandes Familles glisse petit à petit vers le drame familial. La fin est glaçante." Le Bric à Brac de Potzina "Les Grandes Familles est un superbe exercice de sociologie marxiste, et qui à mon avis, dispense de la lecture de Pierre Bourdieu et notamment de La Reproduction." Causeur.fr "La vision de ce film ne donne pas du tout envie de faire partie du « beau monde ». C'est un vrai panier de crabes, un monde sans pitié où seuls comptent l'argent, la domination et l'apparence. (...) Le pouvoir et l'argent leur font perdre la tête, ils n'ont plus d'humanité." Le Bric à Brac de Potzina "Noël est un homme d'un froid pragmatisme, extrêmement intelligent, et dont l'expérience compte autant que ses relations en haut lieu. C'est là une grande qualité du film : il n'y a pas à proprement parler de corruption entre le secteur public et le secteur privé. Rien n'est illégal. Mais nous en sommes vraiment à la limite, ce qui permet (...) de se poser la question de l'indépendance du pouvoir. Schoudler ne joue pas avec les lois, mais en revanche il joue avec la moralité d'une République basée sur l'enrichissement personnel, avec ce que cela suppose de complaisance. Lorsqu'une famille est devenue suffisamment puissante pour envoyer tous ses représentants dans diverses institutions (tel le médecin, bombardé académicien grâce à l'appui de Noël), (...) peut-on encore affirmer que la politique est là pour réguler la société ? N'est elle pas plutôt au service des oligarchies qui en construisent les piliers ? Sans aller jusque là, auquel cas on pourrait bel et bien parler de corruption, disons que cette "entente cordiale" a de quoi gêner." Tortilla Films "Tiré d'un roman de Maurice Druon, ce film a nécessité un énorme travail d'adaptation et d'écriture. C'est Michel Audiard qui est chargé du boulot d'élagage pour ramener cette saga (couronnée du prix Goncourt en 1948) à un film d'une heure trente (...). Les interprétations magistrales de Jean Gabin et de Pierre Brasseur emportent le morceau. La réalisation reste académique et sage." Rue du Ciné "Le roman de Maurice Druon (prix Goncourt 1948) se déroulait dans les années 20. On l'a modernisé, ce qui n'a pas empêché l'ex-future Nouvelle Vague de se déchaîner contre ce produit vieillot et dépassé. Gabin y entamait sa carrière plan-plan de patriarche (...)." Telerama "Le cinéaste Denys de la Patellière (...) était connu pour son cinéma populaire et n'avait que faire des critiques émanant de la Nouvelle Vague. Ce que Denys de la Patellière voulait avant tout, c'était divertir le public." Paris Match "Le cinéaste Denys de La Patellière assumait pleinement la dimension populaire et commerciale de son travail. Les jeunes loups de la nouvelle vague, Truffaut en tête, cherchant à se faire les dents sur le « cinéma de papa », ne l'épargnèrent guère. Denys de La Patellière dira n'en avoir conçu aucun ressentiment." La Croix "L'expression des "Grandes Familles", popularisée par le roman de Maurice Druon, évoque celle des "deux cent Familles de France", née dans le prologue du [documentaire collectif dont un des réalisateurs est Jean Renoir] La Vie est à Nous (1936), financé par le parti communiste : « La France n'est pas aux Français, car elle est aux deux cent Familles ; la France n'est pas aux Français, car elle est à ceux qui la pillent ». Cette expression, qui sera même reprise par Edouard Daladier dans un de ses discours, renvoie aux deux cent membres de l'Assemblée générale de la Banque de France, chargés de désigner les quinze membres du Conseil de régence de la Banque de France, l'exécutif de l'institution. L'idée est la suivante : des grands patrons accaparent la richesse nationale et influent fortement sur les instances décisoires du pays." L'Abruttin |
Synopsis usuel:
Noël Schoulder a une confiance absolue dans le pouvoir de l'argent. Ayant fondé sa fortune sur le sucre et la presse, il fait et défait les Ministres et ne supporte pas la contestation. Aussi lorsqu'il revient d'un voyage d'études aux Etats-Unis, il n'accepte pas que son fils François ait osé rajeunir le fonctionnement du journal. |
Les Grandes Familles est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 19 novembre 1958 Box office France: 4 042 041 entrées cinéma |
|
|