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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Je suis un aventurier):
"Je suis un aventurier fait partie des plus beaux westerns du cinéma américain." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "La ruée vers l'or du Klondike donne lieu à de magnifiques scènes de paysages enneigés, dont l'avalanche lors du passage de la montagne." Ciné Club de Caen "(...) Et lorsqu'un convoi s'ébranle en serpentant de part et d'autre de l'écran dans une passe de montagne recouverte par les glaces, la beauté hypnotique du plan se révèle imparable. Cette fabuleuse appréhension de l'espace dans le cadre à priori contraignant du 1.37 suffit à invalider les récriminations de ceux qui auraient souhaité que ces montagnes grandioses de la province de l'Alberta soient magnifiées dans l'éclat panoramique du Cinémascope. La jubilation procède aussi de cette extraordinaire variété de lieux et paysages au sein desquels prend place cet itinéraire linéaire et passionnant. Certes, les toiles peintes suggérant les arrivées à Seattle ou Scagway n'ont pas la magnificence de Portland, cette autre ville portuaire des Affameurs, mais qu'à cela ne tienne, quel autre film peut nous offrir un voyage en vapeur, un saloon transformé pour l'occasion en salle de tribunal, des monts enneigés générant une avalanche, des plaines rendues marécageuses par la fonte des glaces, un village d'altitude aux rues boueuses et un camp de mineurs aux baraquements de fortune ? " Dvd Classik "Je suis un aventurier est le second western que je découvre d'Anthony Mann, après L'Homme de la Plaine. Infiniment plus violent, et surtout plus développé au niveau de sa dramaturgie et de la construction de personnages, il rejoint les grands thèmes de Mann : la culpabilité avec un héros tourmenté et sombre, la violence humaine, le désir de vengeance, proche de celui des grandes tragédies grecques, la recherche du profit." Lysao "Comme souvent le titre français paraît bien stupide par rapport au titre original The Far Country qui, lui, évoque parfaitement le contenu réel du film : nous sommes en Alaska et au Canada, à l'époque de la fièvre de l'or, un univers qui évoque celui des livres de Jack London. Anthony Mann traite magistralement du passage de la conscience individualiste d'un cow-boy sans attache (James Stewart) à une vision communautaire et solidaire, le passage à la civilisation en quelque sorte. Je suis un aventurier Il le fait en entremêlant dans une histoire, qui peut paraître simple à première vue, beaucoup de thèmes pour créer un récit fort qui se déroule parfaitement avec une tension assez constante et aucun temps mort. James Stewart est un acteur qu'il connaît bien (entre 1950 et 55, il a tourné 8 films avec lui dont 5 westerns) et qui imprime beaucoup de force à ce personnage qui finit par se découvrir un sens des responsabilités. A ses côtés, pas de grandes vedettes mais une pléiade de bons acteurs qui assurent de solides seconds rôles. Non décidemment, Je suis un aventurier est un film bien plus important que son titre français ne pourrait le laissait supposer..." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "James Stewart se crispe, se révulse, tente de contrôler, impuissant, la rage qui s'agite derrière la blessure, la haine qui anime cette main capable de tirer, de tuer. Le cinéma d'Anthony Mann est fortement fascinant sur cet aspect, cinéma tragique derrière ses apparences grandioses, profondément pessimiste et humain." Lysao "Comme dans une tragédie grecque, Mann montre l'instant historique de l'instauration de la loi, où le droit du plus fort doit cesser pour laisser la civilisation avancer. Les habitants de Dawson veulent construire une cité. Gannon et ses hommes les en empêchent. Pour faire régner l'ordre, il faudrait un héros qui s'affirme en bras armé de la loi. Encore faudrait-il qu'il soit solidaire de la population. C'est tout le dilemme du personnage joué par James Stewart, individualiste jusqu'à l'égoïsme. Amateurs de westerns, ce film est pour vous : Anthony Mann sait filmer l'action et les grands espaces, et il bâtit des personnages forts sans sombrer dans le psychologisme. Elèves de philo, ce film est aussi pour vous : Mann montre la nécessité d'une solidarité sociale. Applicable en toute situation et à toutes les époques ! " Telerama "Le personnage de Stewart est doublement intéressant car il est partagé par l'ambiguité et la dualité tout au long du film : balancé entre l'appât du gain et le rêve confortable de son ami (...), disputé par l'attirante Ronda (elle aussi un personnage double et mystérieux, totalement fascinant par sa volonté de dominer ses hommes mais aussi ses désirs) et la petiote Renee, déchiré par sa violence intérieure. Bref, un destin trouble, désemparé, exact microcosme du bouleversement humain provoqué par le désastre de la Seconde Guerre Mondiale, qui précède la création du film." Lysao |
Synopsis usuel:
En 1896, un aventurier taciturne doit se battre contre un homme de loi véreux alors qu’il conduit un troupeau de bétail vers la ville de Dawson… |
Sortie ciné : 25 mars 1955 Box office France: 851 378 entrées cinéma |
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