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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Chat noir):
"Le but du film est d'offrir au public un merveilleux présent : l'affrontement au sommet des deux plus grands acteurs du cinéma fantastique de l'époque, Bela Lugosi et Boris Karloff. En dépit d'un budget plutôt serré, le film se montre à la hauteur de toutes nos attentes, mêlant de nombreux décors à la fois gothiques et modernes, une photographie sombre et esthétique, une mise en scène démonstrative baignée dans la musique de Brahms et Tchaïkovski, un montage énergique, ainsi qu'un scénario abouti, original et très subtilement écrit, évitant à tout prix la facilité." Dvd Classik "Ulmer signe sinon l'une des pellicules horrifiques les plus abouties des années 1930, au moins l'une des plus originales qui combine inlassablement satanisme, nécrophilie, sado-masochisme et poésie morbide dans un environnement somptueux improbable." Cinéma Fantastique - Damien Taymans "Ulmer fait montre d'une belle utilisation du langage cinématographique, notamment dans l'usage du hors champs (Lugosi martyrise un chat, torture Karloff) pour invoquer une puissance dans l'horreur suggérée mais diablement efficace." Le Film était presque parfait "Pièce macabre enchanteresse, Le Chat noir s'égare cependant parfois en voulant brasser large, se perdant dans les vêlements humoristiques de deux policiers louant les profits de leur région natale ou dans les ânonnements romantiques du couple d'amoureux. De trop rares dénotations qui ne suffisent aucunement à amoindrir le potentiel mystique et symbolique de cette oeuvre-maîtresse du cinéma d'épouvante." Cinéma Fantastique - Damien Taymans "Malgré des ficelles caricaturales, l'affrontement entre les deux géants de l'épouvante a porté ses fruits : ils nous ont effrayés, envoûtés." Le Film était presque parfait "S'appuyant soit-disant sur la nouvelle d'Edgar Poe qui porte le même titre, Le Chat noir n'est en fait qu'un prétexte au duel que tout amateur de films d'épouvante attend. Du texte de Poe, on ne retient que l'apparition fugace (et complètement déplacée dans cette histoire) d'un chat noir sans importance. Ulmer préfère filmer une sombre histoire assez complexe et mal fagottée de vengeance ancestrale, agrémentée de cultes sataniques, d'embaumement de cadavres, d'amour perdu et de phobie des chats, donc. C'est à peu près n'importe quoi au niveau de la trame, ça part dans tous les sens, on ne comprend strictement rien à cette soif de meurtre qui semble habiter Lugosi à l'égard de Karloff (...). Bref, c'est strictement naze au niveau de la trame. Mais pour tout le reste, reconnaissons que Ulmer se montre diablement compétent : les décors, surtout, sont superbes, et l'esthétique gothico-modernisto-expressionniste du film leur doit beaucoup." Shangols "Si Lugosi cabotine sa mère avec sa diction lentissime et ses yeux qui s'allument à l'envi, et n'est du coup jamais vraiment crédible, Karloff est magnifique : Ulmer a compris la part de féminité qu'il y a dans ce corps longiligne et étrange, et habille l'acteur d'une sorte d'aura fragile et gracieuse qui approfondit magnifiquement le personnage ; dans ce rôle de traitre amoureux, enfermé dans son domaine autant par honte de lui-même que par douleur sentimentale, Karloff excelle, effrayant, touchant, éminemment subtil et gracile dans chacune de ses scènes. Voilà un acteur physique comme on les aime, qui sait parfaitement utiliser chaque parcelle de son corps pour les rendre signifiantes (ses grandes mains de Frankenstein, ses yeux doux, ses épaules trois fois plus larges que ses hanches). Dommage que le film soit si mal écrit, dommage que Ulmer sacrifie tout au profit de ses deux seules stars (les petits rôles sont nullards, la musique est soûlante d'inconsistance) : elles sont convaincantes, mais au service d'un scénario bâclé." Shangols |
Synopsis usuel:
Peter et Joan trouvent refuge dans le palais de Hjamar Poelzig, personnage inquiétant qui cache le cadavre de sa femme dans un cercueil de verre. Grand prêtre d’une secte d’adorateurs de Satan, il se prépare à sacrifier Joan lors d’une messe noire… |
Le Chat noir est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 13 mars 1936 |
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