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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Mouchette):
"La stupéfiante fulgurance formelle de ce film rappelle Hitchcock. Les enchaînements chez Bresson sont toujours inattendus, il faut suivre ses films plan par plan sans rien anticiper. De fait, les coups qu'il porte ont un impact d'autant plus fort qu'on ne les a pas vus venir." Liberation - Didier Peron "Bresson le catho ne lésine pas sur l'acharnement contre la vie, ici désherbée avec une cruauté méthodique, avec en sous-entendu la promesse d'un bonheur hors-champ et supra-terrestre. Et il n'est pas interdit, une fois le prie-dieu remisé, de trouver la leçon un peu aigre et vieille France. Mais reste l'artiste et sa manière incomparable de vider les choses de leur substance, et par des cadrages, la lumière et le montage, d'en restituer la part la plus sensuelle : le lait qui coule, la pluie, les bruits de portes, les moteurs, la peau ou les arbres. Bresson développe à l'oeil, à l'oreille et quasiment au toucher, une hyperacuité physique." Liberation - Didier Peron "Mouchette est une héroïne en perdition, confrontée à la bêtise cruelle des adultes, à la souffrance de sa mère, à la hideur du désir bestial qui tue l'innocence, à la férocité d'un monde qui humilie l'enfance. (...) C'est cette tragédie-là que Bresson traduit en gestes clairs. Magistral." Les Inrocks "Dès qu'il est question de Bresson, ça ne plaisante plus. De l'intensité, de la profondeur, de l'âme ! Avec Mouchette, il met en scène la tragédie d'une fillette jetée sans ménagement dans le fossé de la vie, une fille de gueux, violée, souillée (...)" Liberation - Didier Peron "L'absence de psychologie du film correspond à celle du livre [roman de Bernanos]. Mouchette, telle les colombes prises au piège au début du film est une jeune fille innocente qui ne rencontre que malheur et cruauté. (...) Pas de psychologie, des visages lisses. Seulement des actions : des mains préparant le collet ou échangeant de l'argent, donnant des coups. Mouchette n'est qu'une âme destinée à rencontrer la cruauté. Sa psychologie n'est que dénoté (mauvaise chanteuse à l'école, sourires avec le garçon pendant les auto-temponeuses, larmes avec le nourrisson pendant qu'elle le nourrit au biberon) sans rapport avec le sens profond de l'action." Ciné Club de Caen "« Bâtis ton film sur du blanc, sur le silence et l'immobilité. » Tel est l'un des extraordinaires principes formulés par Robert Bresson dans ses Notes sur le cinématographe, manifeste hautain que ce cinéaste né avec le siècle publia en 1975 pour y énoncer le credo artistique qui avait gouverné toute sa carrière. Cette recherche de l'absolu exposée avec un sérieux de pape aurait pu passer pour de la préciosité et de la prétention. Sauf qu'elle était mise en pratique par des films d'une beauté singulière et d'une humanité vibrante qui, par leur souci de faire primer la sensation sur le sentiment ont tous assuré à Bresson une place à part dans le cinéma français. Malgré des figures de style facilement reconnaissables la diction atonale, l'emploi de comédiens non professionnels , la voix de Bresson reste inimitable. (...) les nouvelles générations de spectateurs seront-elles à même de pénétrer l'univers de ce maître rigoriste et de franchir "le mur de silence et d'immobilité", qui sépare ses films des "vulgarités" du cinéma ? " Les Inrocks - L. Vachaud |
Synopsis usuel:
Mouchette a 14 ans. Ses parents sont pauvres et alcooliques, sa vie est misérable. Violée par un braconnier, elle tente de confier sa peine à sa mère, mais celle-ci rend l'âme sans l'avoir entendue. Seule et abandonnée, repoussée par tous, Mouchette perd tout instinct de survie. Sa seule ressource est la mort, synonyme d'espérance... |
Mouchette est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 28 mars 1967 |
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