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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Conformiste):
"Bertolucci propose une peinture incisive, engagée : le fascisme, pour lui, est une maladie de la bourgeoisie." Telerama "Le Conformiste est une pièce maîtresse du cinéma italien." L'Express "La réussite du Conformiste tient du fait que Bertolucci fait de son personnage un monstre énigmatique aux contours indéfinissables. Plutôt que de s'en tenir à un discours clair et explicatif sur les raisons de son adhésion au fascisme, le scénario fait la démonstration d'un Marcello qui ne semble jamais s'appartenir à lui-même, devenu par la force des choses le pur produit de son époque (sans pour autant que le réalisateur n'excuse ou ne minore ses engagements)." Critikat "Tout le film repose sur le doute." Dvd Classik "Critique d'une grande intelligence de la dictature d'extrême droite et de son effet sur les hommes, le film de Bertolucci reste d'abord et avant tout une étude de personnage très soignée. Trintignant interprète tout en nuance Marcello, un homme dont la seule motivation est de s'intégrer au monde qui l'entoure." Ann Ledoux "Aux manettes d'un portrait psychologique doublé d'un thriller politique Bertolucci demeure fidèle à une approche marxiste et surtout psychanalytique de l'Histoire. Des retours en arrière révèlent que Marcello enfant fut victime d'un trauma qui explique sa froideur émotionnelle, relie sexe et violence dans son inconscient et suscite ce besoin de conformisme du personnage, pour échapper à ses démons intimes et au chaos familial, en profitant des valeurs de force et de brutalité imposées par le régime fasciste." Olivier Père "Marqué par une esthétique singulière (éclairages au néons, décadrages, déstructuration constante du récit...), Bertolucci rompt avec l'approche réaliste de ses premiers films (Prima della rivoluzione...). Ce Conformiste est surtout, pour lui, une manière de s'écarter de l'influence de la Nouvelle Vague, qui a nourri jusqu'ici son parcours cinéphile. Bertolucci a tout de même demandé à son ami Jean-Luc Godard d'aller voir son film et de le rejoindre pour en discuter autour d'un verre." L'Express "Bertolucci abandonne définitivement le cinéma d'avant-garde avec cette adaptation luxueuse d'un roman de Moravia sur le fascisme, (...) qui remporte un grand succès et impose Bertolucci comme un styliste de la caméra, virtuose sensualiste et provocateur. Ce film marquera aussi le début de la carrière internationale du jeune cinéaste parmesan, et de sa collaboration avec le brillant directeur de la photographie Vittorio Storaro." Olivier Père "Glaçant de bout en bout, le film de Bertolucci montre comment le fascisme prend racine dans la banalité du quotidien, facilité par les aspirations conformistes et univoques d'une bourgeoisie déconnectée des réalités sociales. La mise en scène, baroque et épurée, offre des visions troublantes d'un Paris dépeuplé, plongé dans une teinte bleutée et hivernale, comme anesthésié par les dérives idéologiques qui soufflent sur l'Europe. Film puissant et rare, Le Conformiste jette sur notre actualité tourmentée l'ombre menaçante du passé." Les Inrocks - Léo Moser "Le Conformiste est un grand film sombre et glacé, où la maîtrise de Bertolucci éclate à chaque plan." Avoir Alire "La caractéristique la plus frappante du Conformiste, est son grand raffinement visuel. Mis en scène de façon magistrale par Bertolucci, dont l'utilisation judicieuse du plan-séquence est à remarquer, et somptueusement photographié par Vittorio Storaro, le film est un véritable délice pour l'oeil." Ann Ledoux |
Synopsis usuel:
Depuis son enfance, Marcello est hanté par le meurtre d’un homosexuel qu’il croit avoir commis. En quête obsessionnelle de rachat, il s’efforce de rentrer dans le rang. Il épouse Giulia, une jeune bourgeoise naïve. Fasciste par conformisme, il est envoyé par les services secrets de Mussolini en mission en France pour approcher et supprimer son ancien professeur de philosophie en exil qui lutte au sein d’un groupe de résistance antifasciste. A Paris, Marcello rencontre le professeur en compagnie de sa séduisante femme Anna, du même âge que Giulia. |
Sortie ciné : 17 février 1971 Box office France: 570 149 entrées cinéma |
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